Il fut une époque, pas si lointaine, où le parti principal de la droite (qu'il s'appelle RPR, UMP ou LR) était supposé rassembler aussi bien les gaullistes, que les libéraux, que les conservateurs. Le tout sous l'égide d'un chef qui était censé réunir toutes ces chapelles sous son autorité.
Force est de constater que LR s'est fortement contracté de ce point de vue là , et que désormais ceux qui veulent prendre le parti (que ce soit Pradié ou Ciotti) le font en ne raisonnant que sur une seule ligne politique : gaulliste social ou droite dure. L'époque où ce parti prétendait rassembler plusieurs courants semble révolue, et matérialise l'effacement au niveau national d'un parti qui était majeur sous la Ve République il n'y a pas si longtemps.
LR est donc en quête de leadership, de ligne, de stratégie électorale, le tout après 10 ans d'opposition (bientôt 15). En tout cas, en interne ça tangue toujours entre ceux favorables à un plus gros rapprochement avec la Macronie et les autres, notamment Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, qui appelle à "bâtir des convergences" avec la "majorité présidentielle" (et parle de 5 ans d'opposition stérile pour qualifier les dernières années) :
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