« Il ne s'agit en rien d'une mutation idéologique de notre part ou d'un mercato d'hiver », se justifient-ils. Mais d'un constat d'impuissance au PS où les « baronnies » et les « guerres picrocholines » ont sclérosé le parti et « empêché tout changement ».
Les deux élus croient à « la fraîcheur d'un mouvement créé par la société civile pour la société civile », que Raphaël Glucksmann a porté sur les fonts baptismaux. « Convaincus que les solutions s'inventent de bas en haut et non plus de haut en bas, pensent-ils, nous apportons notre expérience de terrain à un mouvement non englué dans des querelles de chapelles et tourné résolument vers l'action. »
Le réchauffement climatique, la montée des inégalités, la vague identitaire et autoritaire qui gagne les démocraties: des points durs que Place Publique veut combattre « pour redonner de l'espoir à gauche », promettent les deux démissionnaires
3 autres élus régionaux envisagent de les accompagner : Eric Correia (Creuse), président de la CA du Grand-Guéret, Anne-Laure Bedu (Gironde), et un membre de l'exécutif régional dont l'identité n'a pas encore été dévoilée.
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