ploumploum a écrit:Une trentaine de militants socialistes (aile gauche) de Loire-Atlantique quittent le parti : parmi eux, le conseiller régional Eric Thouzeau
La fédé PS-44 avait déjà perdu environ 20 % de ses effectifs l'année dernière. (500 départs)
https://www.francebleu.fr/infos/politiq ... 1516089626
Je quitte le Parti socialiste mais c'est aussi parce que le Parti socialiste a quitté le socialisme
Cette petite quadrilla parisienne, toujours les mêmes, qui se refile les postes et les places, quelques soient les votes de congrès ou les votes de primaire
"Les gens ont vu que le parti n'était même pas capable de respecter la démocratie, en poignardant son candidat"
J'ai vu une déloyauté, une bassesse, que je n'avais pas imaginé, un lâchage, un sabotage systématique de la campagne de Benoît Hamon
neuf adjoints au maire, 20 conseillers municipaux, 18 secrétaires de section, 11 membres du bureau fédéral et 37 membres du conseil fédéral
Ali Rabeh, ex-premier secrétaire fédéral par intérim a écrit:Si je (..) quitte aujourd’hui [le PS], c’est que cet appareil ne sert plus à rien.
ploumploum a écrit:Ce n'est pas une surprise vu l'influence de Hamon : environ 100 élus et militants PS yvelinois annoncent quitter le parti pour rejoindre Générations.
Le principal démissionnaire est Bertrand Houillon, maire de Magny-les-Hameaux (9200 habs). Il y a également :neuf adjoints au maire, 20 conseillers municipaux, 18 secrétaires de section, 11 membres du bureau fédéral et 37 membres du conseil fédéral
https://actu.fr/politique/yvelines-105- ... 88723.html
cevenol30 a écrit:Ce départ groupé est assez spectaculaire. Au passage, cela indique à quel point le maillage des sections et les instances départementales est pléthorique pour arriver à de tels chiffres avec le départ d'une sensibilité même majoritaire (il y a donc plus de 37 membres du conseil fédéral p.ex.: ça me semble beaucoup).
Au passage, on ne sait pas s'il y a un(e) nouveau secrétaire fédéral actuellement mais la titulaire habituelle du poste, elle aussi hamoniste, a été éjectée du parti pour être allée siéger aux côtés de Hamon dans le groupe écologiste du conseil régional il y a quelque mois et l'article semble indiquer que c'est ce qui explique ce départ massif, avec la perte de confiance en l'équipe nationale dans un contexte où les exclusions tendent à pleuvoir (bien plus que pour les élus ayant refusé de parrainer Hamon à la présidentielle par exemple). Quant au premier secrétaire fédéral par intérim (des derniers temps si j'ai bien compris), Ali Rabeh, il fait aussi partie des démissionnaires.
Cette vague arrive juste avant le Congrès que les équipes locales, notamment les secrétaires de section et l'équipe fédérale, sont censés organiser, au moins pour fixer la date d'élection des secrétaires de section (faut-il encore avoir le quorum pour le décider... ou attendre la désignation du nouveau conseil fédéral à l'issue du vote du 15 mars?) (cf. aussi fil sur le congrès): cette fédération est donc fortement désorganisée. A un moment en pareil cas, il faut carrément une mise sous tutelle du national pour refaire partir une fédération à plat; je ne sais pas si ce sera le cas en l'espèce.
La vague de départs yvelinoise arrive aussi à l'épuisement de la validité de la cotisation PS 2017 et avant la reprise des cartes 2018: ce moment de la reprise des cartes est en lui-même un bon moment pour prendre du recul, on l'a vu à droite aussi.
Les hamonistes ne se sont pas bousculés pour signer des motions du congrès, notamment celle de l'aile gauche restante d'E. Maurel et cela aussi est annonciateur d'autres départs. Tout hamoniste en vue n'ayant rien signé peut être considéré comme préparant un autre départ en fanfare de la sorte... notamment le plus éminent des restants, Régis Juanico, qui pour le moment tient sa fédération PS mais encore faut-il avoir des candidats de sa sensibilité au conseil fédéral au titre d'une des quatre motions nationales pour la garder: s'il ne déléguait personne ce serait que là aussi la sortie est actée. Une tendance qui abandonne le combat interne même là où le rapport de forces aurait été prometteur, ça n'existe pas en tant que tel: soit il y a endormissement/fusion soit c'est une scission en route (et pas du tout "en marche" en l'occurrence). Le fait nouveau est aussi qu'il n'y a plus forcément perception d'un intérêt, parfois même vu comme vital en son temps, à rester au PS en essayant de peser à l'intérieur:Ali Rabeh, ex-premier secrétaire fédéral par intérim a écrit:Si je (..) quitte aujourd’hui [le PS], c’est que cet appareil ne sert plus à rien.
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