Dans Le Monde, aujourd'hui, un article assez complet, au titre évocateur: Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, au bord du naufrage (
disponible ici, mais en lecture complète pour les abonnés). On y apprend des infos intéressantes.
A ce jour, ce sont 86 "cadres" qui auraient quitté DLF (dont 21 cadres nationaux, 16 secrétaires départementaux et cadres fédéraux, 10 délégués jeunes, 23 délégués de circonscription et 16 "anciens cadres"), sur 370 au total d'après les dissidents (NDA parlait de 22 cadres sur 800).
Au niveau financier, ça ne serait pas brillant non plus. Il y aurait environ 1 millions de dettes (dont 3/4 pour un imprimeur) étalées jusqu'en mars 2023.
DLF ne compterait plus que 3000 adhérents tout au plus d'après les dissidents (vs. 12000 d'après NDA).
Le niveau des dons aurait été divisé par près de 2,5 depuis 2017 (il est normal que les dons soient plus haut pendant les périodes de campagnes présidentielle/législatives, et je n'ai pas d'éléments de comparaison).
Pour l'anecdote, Dupont-Aignan aurait affirmé lors de la réunion post-européennes (des dires de Jean-Philippe Tanguy) "Ah dis donc, je me suis bien arrangé pour faire entre 3 % et 5 %", c'est-à -dire entre le seuil de remboursement et le seuil d'élection".
A ce rythme là , DLF pourrait être en mesure d'être présent partout, autant en termes de candidats qu'en termes de moyens financiers.
On apprend aussi que Philippe Torre, qui devait conduire la liste DLF en Hauts-de-France, présentera finalement sa liste sous l'étiquette du CNIP.