sebfreestyle a écrit:Le MRSL a souffert de la recomposition politique, cela aurait pu être une sacré opportunité de re-exister parlementairement, le choix (du PRV) s'est porté vers la droite et Fillon en 2017, laissant un boulevard au MODEM qui était je le rappelle cliniquement mort avant que Bayrou ne fasse "sauter la banque".
Même erreur d'ailleurs du PRG avec le PS et finalement 12 PRG élus sous la bannière LREM en 2017.
Même si Laurent HENART est un vrai "radical" il n'a je pense pas le charisme et pas la bonne vision politique ( il a eu raison d'essayer la fusion rêvée par les radicaux des 2 bords mais la place était déjà prise par le MODEM.
Le salut pour le MRSL : faire ce que Rossinot avait presque réussit en propulsant JL Borloo à la tête du parti. Avec qui ? Manuel Valls ? Rachida Dati ? Xavier Bertrand?
Situation du MRSL à l'assemblée : 11 députés ??? dans 4 groupes !
Situation du MRSL au Sénat : 9 sénateurs ??? dans 4 groupes !
En fait, en février-mars 2017 le PRG avait tenté de négocier une alliance avec En Marche ! aux législatives, mais En Marche ! avait opposé une fin de non-recevoir, préférant débaucher individuellement des membres du PRG comme candidats strictement estampillés LREM aux législatives. Et une fois les législatives passées, aucun des ex-PRG passés à LREM et devenus députés n'est retourné au PRG.
L'alliance aux législatives avec le PS l'avait été faute de mieux. Bilan : seulement 2 députées élues, dont Sylvia Pinel qui bénéficiait d'une absence de candidature LREM face à elle (ainsi que du soutien du PS). Car à LREM, on avait beau avoir refusé toute alliance avec le PRG aux législatives (sous l'effet sans doute du nombre de circonscriptions à offrir au Modem, jugé excessif, et de la volonté de ne pas reproduire une alliance avec un autre mouvement politique - la logique de LREM était quand même celle du parti unique, plus que de la coalition), on se disait qu'il ne fallait pas insulter l'avenir, et que mieux valait avoir la présidente du PRG à l'Assemblée nationale, au cas où... sauf que Sylvia Pinel a adopté dans ses votes des positions d'opposition, proches de celles du PS (comme du reste les députés PS élus sans adversaires LREM ou Modem).