de alamo » Mar 8 Mai 2012 22:45
1 - je n'ai à aucun moment comparé les dirigeants d'EELV de fascistes, je connais le sens des mots, contrairement à nombre de gens, parfois de ce bord, qui assimilent au fascisme et au nazisme tout discours s'écartant de la ligne
2 - je n'ai pas non plus traité les régionalistes d'imbéciles, je n'ai fait que citer (pour le "fun", puisque la mode est aux anglicismes) une chanson de Brassens que même ma fille connaissait déjà quand elle avait 8 ans
C'est justement parce qu'aujourd'hui le français disparaît de plus en plus des instances économiques et officielles (y compris au sein de l'Union Européenne), parce qu'une part de plus en plus inquiétante de nos écoliers a déjà du mal à maîtriser leur propre langue, fragilisant leurs chances d'un avenir autre que celui de simple piétaille au service du pouvoir économique, qu'il importe de hiérarchiser les priorités.
Les écoles en Corse et en Breton, c'est sympathique, mais si déjà le Français recule au profit de l'Anglais, est-ce bien la priorité absolue.
Sur le plan politique et économique, on assiste à un double discours attaquant l'échelle de la nation (prise comme une communauté de destin et d'histoire, et non comme une communauté ethnique, religieuse ou autre), au profit de "l'Europe" (on appelle comme ça une union économique de libre échange qui ne va plus de l'Atlantique à l'Oural comme on l'apprenait dans les livres de géographie, mais dont même la Suisse et la Norvège ne font pas partie) d'un côté, et des Régions de l'autre (reconstituant les féodalités de l'Ancien Régime)
Pour le plus grand bénéfice , je le répète, du néo capitalisme financier international, qui n'a de cesse d'affaiblir tout contrepoids politique et démocratique à sa tout puissance économique.
Si un Etat comme la France a déjà du mal à s'opposer aux décisions d'une Multinationale, qu'en sera-t-il de la Bretagne, de l'Auvergne ou du Poitou Charentes?
je n'ai rien voulu dire d'autre, il n'y a pas d'arrogance là -dedans, et je ne suis pas le premier à citer cette chanson du regretté Georges