Selon Marianne2.fr. Mis en ligne le 20 juin, le clip du mouvement lancé par Dominique de Villepin fait un tabac. Pour le Post, c’est de loin le plus « branchouille ». Sur la vidéo, des mots comme « renouveau » ou « espoir », tagués sur un mur par Villepin et ses amis, finissent par former le slogan : « TOUS SOLIDAIRES ».
« Enfin de la nouveauté et de l’audace, avec une bande-son originale et punchy », s’enthousiasme le site Levolontaire.fr. Un « clip plutôt léché et efficace », soulignent « les Inrocks ». Résultat, le clip, réalisé par deux jeunes artistes, a déjà été visionné près de 25 000 fois sur Dailymotion.
Une chanson en anglais pas très gaulliste
Les clés de ce succès ? Pas de chansons aux accents militants, mais un morceau électro-pop du groupe Oultines, choisi par Dominique de Villepin lui-même, et qui ajoute au ton résolument moderne des images. La durée, de deux minutes, est idéale pour tourner sur le Net. Mais il faut dire aussi que les prestations de la concurrence contribuent, bien malgré elles, à ce succès.
INFO LE FIGARO - Villepin renouvelle son adhésion à l’UMP
Judith Waintraub
04/08/2010 | Mise à jour : 11:44
INFO LE FIGARO - Dominique Villepin vient de renouveler son adhésion à l’UMP. Il a envoyé le 30 juillet à Xavier Bertrand un chèque de 100 euros (soit plus que le montant requis ) accompagné d’une lettre dans laquelle il souligne l’importance d’apporter des réponses à l’ «inquiétude grandissante» des Français. L’ex-premier ministre a joint à sa lettre une copie du discours qu’il avait prononcé le 19 juin à l’occasion du lancement de son mouvement, République solidaire. Une attention que le secrétaire général de l’UMP a sans doute particulièrement appréciée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/08/04/97001-20100804FILWWW00306-info-le-figaro-villepin-renouvelle-son-adhesion-a-lump.php
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a désigné le nouveau porte-parole de son parti République solidaire après le départ de Marie-Anne Montchamp au gouvernement, selon son entourage.
Il a choisi le député de Dordogne et ancien maire de Bergerac Daniel Garrigue. Ce dernier n'appartient à aucun groupe à l'Assemblée nationale. Ex-UMP, il avait été le seul à voter contre l'interdiction du voile intégral dans l'espace public le 13 juillet dernier.
Le président de République Solidaire a appelé samedi ses militants à lancer «la bataille du projet» en promettant qu'il serait «aux avant-postes du combat de 2012».
On le disait affaibli, de plus en plus esseulé après le départ de Marie-Anne Montchamp, la porte-parole de son mouvement, débauchée par Nicolas Sarkozy lors du remaniement. Samedi, au palais des Congrès, à Paris, Dominique de Villepin a voulu montrer qu'il était encore bien présent sur la scène politique. Dans son discours de clôture du conseil national de République Solidaire, aux accents gaulliens, l'ex-Premier ministre de Jacques Chirac a plaidé pour un «sursaut» en disant souhaiter réconcilier les Français entre eux et avec le monde.
Sans évoquer directement une candidature possible à l'Elysée dans 18 mois, il a esquissé un début de programme en disant souhaiter entre autres imposer l'emploi de jeunes aux entreprises, renforcer l'indépendance des pouvoirs et inscrire l'équilibre budgétaire dans la Constitution. «Nous serons aux avant-postes du combat de 2012». «Il y a une dépression française», a constaté Dominique de Villepin en déplorant successivement que «la France souffre», que «la France a peur», que «la France est fatiguée» et que «la France, enfin, se referme sur elle-même».
En éternel poil-à -gratter de la droite, l'ancien ministre des Affaires étrangères a explicitement critiqué la politique menée par Nicolas Sarkozy. «Quand nous nous alignons économiquement avec l'Allemagne, militairement avec la Grande-Bretagne et stratégiquement avec les Etats-Unis, qu'en est-il de notre indépendance ?», a-t-il dit. Il a plaidé pour «une défense indépendante à l'heure où l'Otan veut tous nous mettre sous le même parapluie nucléaire, avec les Etats-Unis conservant la main sur les leviers».
Dénonçant les banques qui spéculent contre les Etats après avoir été sauvés par l'argent public, il a déploré la situation actuelle de l'Union européenne et de la zone euro. «L'euro était notre bouée. L'euro ne doit pas devenir notre boulet», a-t-il résumé. «L'euro trop fort - nous le vivons au quotidien dans notre pays - ce sont des usines qui ferment, ce sont des emplois qui partent.» Il a plaidé pour la formation d'»un groupe d'Etats refondateurs capables de remettre en mouvement aujourd'hui une Europe inerte et qui a besoin d'un nouveau cap». «Nous voulons une Europe assumée et non subie grâce à un moteur franco-allemand ouvert et volontaire», a-t-il précisé.
«Les girouettes» vilipendées
Sur le plan intérieur, Dominique de Villepin a appelé ses militants à soutenir «l'indépendance des pouvoirs, mais également des contre-pouvoirs», à commencer par la justice et les médias. L'ex-secrétaire général de l'Elysée doit être jugé en mai prochain en appel dans l'affaire des faux listings Clearstream et il a été interrogé récemment par le juge Van Ruymbeke dans le dossier de l'attentat anti-français de Karachi.
Dans un registre plus social, il a défendu l'idée d'un prêt à taux zéro permettant aux jeunes de financer leurs études et remboursable sur les revenus futurs, celle d'une voiture à bas prix pour les plus bas revenus, ou encore l'ouverture du crédit impôt recherche à l'innovation sociale. Présentant République solidaire comme un mouvement «au-dessus des partis», il a assuré refuser «de faire le jeu des catégories, des clans des clientèles et des communautés.» «La gauche a raison de dire que nous souffrons d'un lien social qui se défait mais elle a tort de croire qu'il suffit de dépenser plus pour que tout aille mieux», a-t-il expliqué. «La droite a raison de dire que nous avons besoin de libérer des énergies et des initiatives mais elle a tort quand elle accepte que la liberté soit le droit du plus fort d'écraser le plus faible.»
Plusieurs sondages d'opinion publiées ces dernières semaines ont crédité Dominique de Villepin de 5% à 7% d'intentions de vote dans l'hypothèse d'une candidature au premier tour de la présidentielle. «Je ne change pas de convictions au gré des circonstances. Je ne change pas de valeurs, même si nous sommes dans une situation, nous le savons, où les girouettes n'ont jamais tourné aussi vite», a-t-il assuré dans une allusion à peine voilée à Marie-Anne Montchamp. «Pardonnons-leur, c'est sans doute à cause du vent», a ironisé Dominique de Villepin avant de conclure: «Il va nous falloir du sang-froid, beaucoup de sang-froid.»
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/12/04/01002-20101204ARTFIG00474-villepin-veut-rendre-son-independance-a-la-france.php
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