Eco92 a écrit:Dans un des cas quelqu'un fait du mal à des gens, dans l'autre il s'auto-détruit, cela induit en effet des compassions différentes.
La défense des addicts de la drogue contre la politique hypocrite de répression est une ligne politique claire des écologistes, vous avez le droit d'être contre, mais il y a une logique absolue à ces soutiens d'autant que le député admet et entre dans un parcours de soin.
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Je suis plutôt sur une ligne relativement dure : à partir du moment où il a commis un délit et de surcroit sali un peu plus l'image du Parlement, on est en droit de demander "réparation" nous aussi. Après tout, a t-il voté des textes dans un état où son discernement était amoindri ?
ET après ça va chouiner sur
"mais pourquoi 11 millions de français ont voté RN ?" Qu-est-ce qu'on a fait de mal ? Les français ne comprennent rien...Eco92 a écrit:Pour Prévost vous pouvez parler de "tribunal révolutionnaire bolivaro-populaire féministo-wokisto-lfiste" (ce qui, quand meme, est d'un grotesque abyssal mais bon), mais les organes ont des instances (comme les entreprises ou les assos) une base quand on accepte une investiture c'est de s'y plier, il n'y a là rien d'illégal ni de comparable à une question judiciaire, qui est un autre temps et un autre sujet. Dans le cas de prévost on parle d'accusations graves, mais une structure peut très bien décider d'exclure quelqu'un sur des bases qui n'ont rien d'illégales mais simplement politiques, et le "privé est politique" est un fondement assez naturel des mouvement féministes bien avant que le mot "woke" soit inventé.
Disons que c'était une pique pour dénoncer une forme de bien-pensance qui se répand à vitesse grand V. Il a été "condamné" par un tribunal de pacotille, une cour révolutionnaire en carton qui s'est appuyé sur un faisceau d'éléments internes (même pas une enquête pénale ouverte !)...
Si ce fonctionnement est reproduit à l'échelle du pays, ce serait la fin de l'Etat de droit, mais ça passera crème car c'est la gauche...