de cevenol30 » Sam 26 Nov 2016 23:56
La région s'appelle Occitanie.
S. Pinel est aussi ancienne ministre du Logement, poste qu'elle a justement quitté pour être la plus éminente candidate du PRG aux régionales, sa 1ère vice-présidence a été âprement négociée (au détriment du gardois PS Alary).
L'hypothèse d'une candidature posée pour négocier des postes (moyennant un "oubli" de démarcher assez de maires pour avoir 500 signatures?? avec la procédure d'envoi direct au Conseil Constitutionnel, c'est plus aléatoire qu'avant) ne saurait en effet être totalement écartée.
Cependant, c'est de toute façon un pavé dans la mare qui vient doucher Hollande dans la mesure où, "fort" de cette décision, le PRG ne va déposer aucune candidature à la primaire PS/BAP et pour être cohérent, ne pas y participer (ce serait trop tôt pour changer d'avis et si des sympathisants veulent y aller, ils peuvent - les militants et élus, c'est une autre histoire).
La participation de Benhamias, de Rugy et Larrouturou donnera, il est vrai, une touche de diversité à la primaire pour faire oublier l'absence du PRG, qui sera cependant inévitablement remarquée de tous ceux qui se souviendront de Baylet.
Pour la suite, il manque 350 signatures de maires, avec les maires PRG ou DVG "proches" ils ne devraient pas être très loin du compte, en tous cas Taubira (la précédente candidate PRG) avait bien eu ses parrainages...
Sur le fond, cette candidature s'inscrit dans une série de candidatures de témoignage à gauche, par ordre chronologique: MRC, MdP, PRG maintenant et peut-être PCF (edit: là finalement pas mais les radicaux de gauche l'ont-ils su à temps? vu la majorité obtenue, cela n'aurait rien changé)...
En effet, dès lors qu'il semble certain non pas seulement aux éditorialistes et sondeurs mais aussi aux appareils de ces partis que personne à gauche ne passera et ne pourra passer le premier tour, autant utiliser la présidentielle pour témoigner et se montrer. L'autre avantage étant de ne pas salir son image et/ou de ne pas se faire phagocyter, ce qui est le risque en suivant un "grand" candidat.
Cette dispersion tuant encore plus toute chance de surprise positive pour quelque candidat de gauche que ce soit, la prédiction est encore plus auto-réalisatrice. A ceci près que, la marge de non-qualification (différence entre le 2e qualifié et le premier candidat de gauche, qui ne sera pas même pas forcément le 3e en tout) étant probablement plus élevée qu'en 2002 (où c'était vraiment une surprise, là on le voit venir de loin sauf surprise inverse) et plus élevée que le score d'un des petits candidats voire que leur total, ils auront possiblement l'avantage d'éviter l' "effet Taubira" (inéquations Jospin + Taubira > Le Pen et Jospin < Le Pen donc c'est "de la faute" de Taubira).
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cevenol30 le Dim 27 Nov 2016 17:57, édité 1 fois.