cevenol30 a écrit:A gauche, Jadot arrive à avoir pour score plafond le plancher de Duflot: 2%. Le côté moins apparatchik ne plaît pas spécialement, on dirait. Il semble contrebalancé par le flou (vu de loin) du positionnement politique, la manque de notoriété et le manque d'enthousiasme du candidat potentiel pour la possibilité de gagner. La hausse de Mélenchon vient probablement largement de là , des points perdus par EELV.
cevenol30 a écrit:Pour Hollande, c'est une confirmation. Qui se reproduit pour Valls: il est derrière Mélenchon et Macron. Dans l'hypothèse la plus probable à l'heure actuelle (avec MAcron et Juppé), les deux possibles candidats de l'exécutif font jeu égal à 9%, moins de 10 ça fait mal, c'est le score de Deferre 1969...
On verra si ça s'arrange avec les chiffres du chômage mais il est prévisible qu'1 ou 2% de moins en tendance longue (on est déjà à -1 sur un an) ne change pas grand'chose tant il y a d'autres motifs de mécontement (ex. loi Travail).
En tous cas, Valls n'est pas le super plan B que certains voudraient, c'est juste le plan A' au sens où il ferait le même score. Ce qui veut dire au passage que les électeurs "hollandais mais pas vallsiens" ont disparu - et vu le score, sont allés ailleurs.
A gauche, Jadot arrive à avoir pour score plafond le plancher de Duflot: 2%. Le côté moins apparatchik ne plaît pas spécialement, on dirait. Il semble contrebalancé par le flou (vu de loin) du positionnement politique, la manque de notoriété et le manque d'enthousiasme du candidat potentiel pour la possibilité de gagner.
La hausse de Mélenchon vient probablement largement de là , des points perdus par EELV.
pmf a écrit:Je ne suis pas convaincu qu'en situation reelle la traduction électorale serait la même car je pense que Manuel Valls, en dépit de toutes les critiques formulées à son encontre, ferait mieux que François Hollande sans pour autant pouvoir, en l'état actuel de l'opinion, parvenir à arriver en deuxième position au premier tour de l'élection présidentielle.
Fabien a écrit: Dans le sondage de la Sofres, il y a un décalage entre les 20% qui ne s'intéressent pas ou peu à cette élection, et les 30% qui n'expriment pas d'intention de vote. Je suis prêt à parier qu'une large part est constituée de déçus de gauche du Hollandisme, qui n'ont pas encore franchi le pas du vote Mélenchon. Leur ralliement crédibiliserait la perspective de l'accès de ce dernier au second tour.
ploumploum a écrit:cevenol30 a écrit:Pour Hollande, c'est une confirmation. Qui se reproduit pour Valls: il est derrière Mélenchon et Macron. Dans l'hypothèse la plus probable à l'heure actuelle (avec MAcron et Juppé), les deux possibles candidats de l'exécutif font jeu égal à 9%, moins de 10 ça fait mal, c'est le score de Deferre 1969...
On verra si ça s'arrange avec les chiffres du chômage mais il est prévisible qu'1 ou 2% de moins en tendance longue (on est déjà à -1 sur un an) ne change pas grand'chose tant il y a d'autres motifs de mécontement (ex. loi Travail).
En tous cas, Valls n'est pas le super plan B que certains voudraient, c'est juste le plan A' au sens où il ferait le même score. Ce qui veut dire au passage que les électeurs "hollandais mais pas vallsiens" ont disparu - et vu le score, sont allés ailleurs.
A gauche, Jadot arrive à avoir pour score plafond le plancher de Duflot: 2%. Le côté moins apparatchik ne plaît pas spécialement, on dirait. Il semble contrebalancé par le flou (vu de loin) du positionnement politique, la manque de notoriété et le manque d'enthousiasme du candidat potentiel pour la possibilité de gagner.
La hausse de Mélenchon vient probablement largement de là , des points perdus par EELV.
La hausse de Mélenchon semble surtout due à l'adhésion progressive de l'électorat FG et à une petite hausse chez les électeurs PS. En septembre, il ne captait que 50 à 61 % des voix FG (Le Pen tournait autour de 15-20 %)
Et là en octobre, il tourne autour de 67- 73 % des voix FG. (et nette baisse pour le Pen)
Côté électeurs PS, il capterait 11 à 20 % des voix (8 à 16 % en septembre)
Après il y a aussi une captation de voix EELV, mais elle est relativement faible (vu ce qu'il reste du parti + TNS rappelle qu'il faut être prudent dans l'interprétation vu la faiblesse des échantillons) : 14-19 % contre 9-16 % le mois dernier.
Pour Jadot, c'est surtout le manque de notoriété qui le plombe. (normal, vu que l’exposition médiatique du parti était quasi-monopolisée par la diva Duflot)
Fabien a écrit:Dans le sondage de la Sofres, il y a un décalage entre les 20% qui ne s'intéressent pas ou peu à cette élection, et les 30% qui n'expriment pas d'intention de vote. Je suis prêt à parier qu'une large part est constituée de déçus de gauche du Hollandisme, qui n'ont pas encore franchi le pas du vote Mélenchon. Leur ralliement crédibiliserait la perspective de l'accès de ce dernier au second tour.
Fabien a écrit:On notera qu'avec des scores cumulés compris entre 46 et 53% selon les hypothèses, la camp euro-libéral (Hollande ou Valls, Macron, Juppé ou Sarkozy, Bayrou le cas échéant), bien qu'en baisse, se maintient à un niveau assez élevé compte-tenu du mécontentement évident de l'opinion vis à vis du "système".
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