augustin a écrit:cevenol30 a écrit:
La comparaison avec 2012 est intéressante, merci de ressortir les chiffres. Si avec 34/44 pour l'Elysée et Matignon et un socle électoral grognon mais conservé, on arrivait à une défaite au second tour, alors là avec 16/19 et un socle plus entamé... une défaite au premier tour ne sera pas impossible du tout?
D'où l'intérêt d'une primaire à gauche. Je n'aime pas trop le principe des primaires, qui sont rendus nécessaires par le mauvais mode de scrutin utilisé, mais du point de vue de la gauche, une primaire et un candidat quasi-unique à Gauche assurerait la présence au second tour.
D'accord avec la réponse de Fabien. Je rajouterais une chose : croyez-vous que l'électorat de gauche (le vrai : je parle ici de la base du PS, du PCF et autres) ira se mobiliser derrière un candidat unique (Hollande-Valls-Macron) ? Moi non. On aura une forte abstention ou une forte progression des bulletins blancs et nuls. En politique : 1+1 vaut rarement 2 (ou 11 selon Van Damme ;-).
). Du coup 12 % pour Mélenchon et 12-13 % pour Hollande, ne fera pas un 24-25 % pour le candidat unique de la gauche. Au mieux un 17-18 %. Un résultat qui ne sera pas qualificatif.
Quant au "mauvais mode de scrutin utilisé ", ça mérite discussion dans un autre sujet mais je ne vois pas en quoi l'actuel est mauvais. Vicié peut-être. Parlez-vous d'instaurer un collège présidentiel (Consulat ?) ou encore plus absurde, supprimer la Présidence de la République ?