jean24 a écrit:Jean-Philippe a écrit:Au premier jour de son procès, Cahuzac dit avoir ouvert son premier compte en Suisse en 1992 pour financer des activités politiques de Michel Rocard, mais sans que ce dernier soit au courant. Là où ça coince un peu, c'est qu'il refuse de donner le nom de ses interlocuteurs au sein de l’équipe de l’ancien premier ministre.
Source :
Le Monde
Les morts ne parlent pas ! Il aurait pu trouver un meilleur argument que Rocard tout de même.
Les morts ne peuvent pas démentir. A fortiori quand ils n'étaient pas censés être au courant de leur vivant.
Un qui est toujours "vivant", c'est le laboratoire Pfizer qui est décrit comme ayant versé de l'argent (pas depuis ses comptes officiels non plus) sur celui de Cahuzac. Compte qui, de fait, a gardé un gros reliquat (possiblement par impossibilité de rapatrier l'argent sans que ça se voie mais enfin il est resté sur un compte personnel de Cahuzac)...
La version exposée est en tous cas plausible.
Au passage, P.Péninque lui aussi est trempé dans l'histoire et il serait quelque peu ironique que l'extrême-droite profite de l'affaire alors qu'un des maillons en est (magie du "protestataire" dira-t-on).
Pour la cible, je pense que c'est plutôt la mise à exécution d'une menace. Quand on en est au procès, c'est la fin de la procédure, il n'est plus temps d'arrêter la justice ni (judiciairement) de parler après.