de Artisan-Politologue » Jeu 27 Mai 2010 22:53
A ce stade du débat, que j'ai lancé, je vais vous donner mon avis d'utopiste de la géographie électorale.
Pour les municipales je serai pour l'institutionnalisation de l'intercommunalité (fédérations de communes), et donc l'achèvement de sa carte. Chaque commune subsisterait, mais elle deviendrait une sorte d'arrondissement (avec son propre conseil) de l'ensemble avec un système de fléchage. On garde le mode de scrutin actuel, chaque commune envoyant au conseil intercommunal les premiers de liste, au prorata de leur poids démographique, sur le modèle des arrondissements parisiens et lyonnais et des secteurs marseillais (loi PLM de 1982)
Pour les cantonales et les régionales étant pour la suppression du département (et transfert de compétences vers les fédérations de communes et les régions), les fédérations de communes serviraient de circonscriptions pour l'élection des conseillers régionaux. Il y aurait trois seuils démographiques, qui permettraient d'envoyer un, deux ou quatre élus à l'hôtel de région, afin d'éviter la surreprésentation des campagnes. Les deux et quatre élus le seraient à la proportionnelle intégrale à la plus forte moyenne (seuil à 5 %), les fédérations votant pour un seul conseiller le feraient au scrutin uninominal à deux tours secs.
Pour les législatives je suis d'accord sur le principe avec les propositions de Zimmer. Je verrai un scrutin à un tour, avec panachage. Chaque région enverrait à l'Assemblée un député par tranche complète de 100 000 habitants (donc 2 pour la Corse et plus d'une centaine pour l'Ile-de-France). Les électeurs pourraient donc mettre plusieurs bulletins dans l'enveloppe, à condition que le nombre de noms ne soit pas supérieur au nombre de siège. Un peu comme le scrutin municipal dans les communes de moins de 3500 habitants.
Pour les sénatoriales je n'ai pas d'avis tranche mais je pense qu'il faut réduire leur nombre à trois par région, style un pour les zones urbaines, un pour les zones rurales et un pour les zones péri-urbaines.
et pour la présidentielle? comme je pense qu'une seule personne ne peut à elle seule en représenter 65 millions, je suis pour sa suppression. Le président doit être un arbitre, désigné par un collège de sages (anciens élus?) à un mandat d'un an renouvelable sans limite.
Tout cela doit se faire avec la suppression du cumul du mandat. En revanche ceux-ci peuvent être renouvelables sans limite, mais une fois que l'élu est battu ou qu'il démissionne ou ne représente pas, il devient inéligible à vie au mandat qu'il avait occupé.
Manu