J-L Debré n'hésite pas à tacler Nicolas Sarkozy et à dénoncer la pression exercée par l'ex-Président de la République :
« Nicolas Sarkozy nous joue l'éternel revenant qui s'accroche. Il devrait prendre acte que pour lui, aujourd'hui, c'est fini »,
Après la censure de loi sur la rétention de sureté en 2008 :
"Rien ne m'étonne plus de Sarkozy. Il n'a aucun sens de l'Etat. C'est un chef de clan auquel il est interdit de résister, surtout au nom du droit."
Il m’interrompt et, de façon comminatoire, me déclare qu’il ne l’acceptera pas. Il me fait comprendre sans ambiguïté qu’il me le fera "payer" si nous nous risquons à annuler cette loi.
Sur le compte de campagne de 2012 :
"Il (Sarkozy) me redit qu'il n'a pas l'intention de briguer un nouveau mandat présidentiel, mais sera peut-être dans l'obligation de le faire. 'Si je suis réélu, ajoute-t-il, je ferai appel à toi pour présider de nouveau le Conseil constitutionnel, car rien n'empêche après un temps d'absence que tu reviennes'. Une manière à peine voilée de m'inciter à faire en sorte que le Conseil réfléchisse bien avant de statuer sur la décision concernant ses comptes de campagne. Du pur Sarkozy !
Debré adresse aussi quelques piques à Juppé ou encore à Rachida Dati ("la petite fille gâtée")
http://www.lepoint.fr/politique/jean-lo ... 114_20.php
http://www.marianne.net/sarkozy-chef-cl ... 42042.html
http://www.leparisien.fr/politique/jean ... 715101.php