Environ 40 % des Allemands souhaitent que la chancelière Angela Merkel démissionne, mécontents de sa politique envers les demandeurs d'asile jugée trop généreuse, selon un sondage publié vendredi par l'hebdomadaire Focus. Mais les Allemands sont plus nombreux (45,2 %) à juger « que sa politique sur les réfugiés n'est pas une raison pour qu'elle démissionne », selon les résultats de l'enquête menée par l'institut Insa
ploumploum a écrit:La gestion de la crise des migrants plombe Angela Merkel :Environ 40 % des Allemands souhaitent que la chancelière Angela Merkel démissionne, mécontents de sa politique envers les demandeurs d'asile jugée trop généreuse, selon un sondage publié vendredi par l'hebdomadaire Focus. Mais les Allemands sont plus nombreux (45,2 %) à juger « que sa politique sur les réfugiés n'est pas une raison pour qu'elle démissionne », selon les résultats de l'enquête menée par l'institut Insa
http://www.lepoint.fr/politique/migrant ... 854_20.php
A 20 mois des législatives, la CDU-CSU est en baisse et AfD dépasse régulièrement les 10 %
Moyenne des 7 sondages ( publiés du 4 au 30 janvier : Allensbach /Emnid /Forsa Forsch’gr.Wahlen /GMS /Infratest dimap /INSA) :
CDU-CSU : 35,8 % (32,5-39) / - 5,7 pts par rapport à 2013
SPD : 24,1 % (23-25) / -1,6 pt
AfD : 10,7 % (9-13) / + 6 pts
Grune : 9,9 % (9-11) / +1,5 pt
Die Linke : 8,9 % (8-10) / + 0,3 pt
FDP : 5,2 % (4-6,5) / +0,4 pt
Pour l'instant, seule la grande coalition aurait une solide majorité.
Pourquoi une telle chute de la SPD ? L'effondrement d'un parti qui mobilisait en 1998 40,9 % de l'électorat s'est effectué en plusieurs temps. La période de Gerhard Schröder a conduit à une perte de confiance des électeurs situés à la gauche du parti qui ont souvent rejoint ou l'abstention ou le parti de Gauche Die Linke, constitué autour d'Oskar Lafontaine et de la formation issue de l'ancien parti dominant de la RDA, la PDS.
Cet effondrement est donc le fruit d'une évolution « pragmatique » qui pourtant en fait rêver plus d'un en France. Il est, du reste, frappant de voir l'exemple de la SPD toujours présenté pour le PS français comme un modèle alors qu'il est la victime de son manque d'identité politique. Une situation qui est celle de la social-démocratie pratiquement partout en Europe, de l'Irlande au Pays-Bas en passant par l'Espagne.
La « grande coalition » tant vantée par les observateurs politiques français aura encore une fois conduit à un affaiblissement des grands partis, mais, à la différence de 2009, c'est, cette fois, tout le système politique allemand qui est affaibli
ploumploum a écrit:"Papier " intéressant de Romaric Godin (La Tribune) sur...un sondage. C'est assez peu fréquent de sa part mais ce sondage est assez exceptionnel.
Il s'agit de l'enquête hebdomadaire d'INSA sur les partis. Les deux grands partis atteignent chacun un niveau historiquement bas :
la CDU-CSU est créditée de 31,5 %, le plus bas niveau depuis 1949, début de la RFA.
- mais c'est surtout le score du SPD (vous savez, ce parti érigé comme modèle par le PS français) qui interpelle : les sociaux-démocrates sont crédités de moins de 20 % (19,5) !
Quand on pense qu'en 2002, le parti obtenait 38,5 %...
Plus largement, le SPD est sur une dynamique baissière : sur les 5 derniers sondages publiés, il navigue entre 19,5 et 22 %
Le rejet de la grande coalition, qui passe de 67,2 % en 2013 Ã seulement 51 % dans ce sondage, profite aux autres partis.
AfD crédité de 12,5 %, les Verts qui sont à 13,5. Les libéraux remontent à 7,5 et La Gauche est à 9,5 %
R.Godin fait une piqure de rappel (je ne cite que quelques passages) :Pourquoi une telle chute de la SPD ? L'effondrement d'un parti qui mobilisait en 1998 40,9 % de l'électorat s'est effectué en plusieurs temps. La période de Gerhard Schröder a conduit à une perte de confiance des électeurs situés à la gauche du parti qui ont souvent rejoint ou l'abstention ou le parti de Gauche Die Linke, constitué autour d'Oskar Lafontaine et de la formation issue de l'ancien parti dominant de la RDA, la PDS.
Schroder et ses réformes... C'est étrange, cela me rappelle quelque choseCet effondrement est donc le fruit d'une évolution « pragmatique » qui pourtant en fait rêver plus d'un en France. Il est, du reste, frappant de voir l'exemple de la SPD toujours présenté pour le PS français comme un modèle alors qu'il est la victime de son manque d'identité politique. Une situation qui est celle de la social-démocratie pratiquement partout en Europe, de l'Irlande au Pays-Bas en passant par l'Espagne.La « grande coalition » tant vantée par les observateurs politiques français aura encore une fois conduit à un affaiblissement des grands partis, mais, à la différence de 2009, c'est, cette fois, tout le système politique allemand qui est affaibli
http://www.latribune.fr/economie/union- ... 63829.html
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