L'abandon de la réforme du CSM est regrettable car elle semblait nécessaire et relativement consensuelle. Elle est dûe à l'inclusion dans un projet qui n'avait rien à voir, au point qu'on peut parler de "cavalier législatif" (mais qui n'aurait pas été censuré par le Conseil Constitutionnel, s'agissant d'un projet de révision et non d'une loi ordinaire). Encore une promesse de campagne qui tombe à l'eau avec la vile excuse de l'avoir proposée (oui mais n'importe comment).
Quant à l'article 16, le PS proposait jusqu'à il n'y a pas si longtemps sa suppression ou son réaménagement (réduction de la durée: 6 mois c'est bien long)...
L'article 11 ne s'applique qu'à l'organisation des pouvoirs publics, ça n'aurait pas été applicable.
Pour les opposants à l'extension de la déchéance de nationalité, c'est une
victoire certes étrange, sans panache et par la bande (liée au vote de deux versions contradictoires et non conciliées) mais malgré tout, le tollé sur ce point, le plus problématique du projet, aura porté ses fruits.