C's a dû vouloir rappeler:
-qu'il n'est pas un vassal ni un faux-nez du PP
-qu'il n'a rien à voir avec le PP corrompu (les citoyens espagnols en général, et ceux membres du parti en particulier, étant plutôt chatouilleux sur ces aspects autant que je sache)
-qu'il est après tout un parti du centre. Centre-droit si on veut, mais centre quand même, revendiquant d'avoir des points plutôt de gauche dans son programme là où ce serait une meilleure idée.
Le PSOE peut apprécier d'avoir un allié au centre. Et l'aile droite peut espérer ainsi éviter une alliance avec les horribles gauchistes de Podemos, ou au moins ne pas les avoir comme seuls alliés (ce qui ne suffit pas forcément, par ailleurs). Et là aussi, il y a le côté "on joue le jeu" (l'aile gauche, vu le score, ne s'est pas mobilisée contre l'accord).
Aux élections locales et dans leurs suites, il me semble que les alliances classiques PP+C's et PSOE+Podemos ont été assez fréquentes mais c'est plus complexe. En tous cas, ils ne doivent pas regretter d'avoir (enfin) éjecté le PP de la mairie de Valence (c'est peut-être ce qui a aidé des documents compromettants à sortir du placard?)
Quant aux régionalistes, s'allier avec le PSOE et l'encore plus centraliste C's est compliqué, surtout pour les catalans, pour certains autres (mais ça fait moins de monde) ça pourrait éventuellement pouvoir se relativiser surtout si un maroquin est en vue?
Ceci dit, l'investiture pour Sanchez n'est pas atteinte et chacun, y compris le PP, y va de ses perspectives de plan B:
http://politica.elpais.com/politica/201 ... 10972.html