Moi aussi je crois peu au départ de Valls.
Un nouveau Premier Ministre, pour aussi peu de temps, c'est trop court! Une femme peut-être pour le coup de com' (mais vu le précédent cressonnien, ça calme)?
Encore qu'on peut en dire autant pour tous les nouveaux ministres - nouveaux dans leur portefeuille s'entend- et que pour le coup, c'est clair qu'il va y avoir changement.
Par ailleurs, Martine Aubry a démenti les intentions qu'on lui prêtait d'entrer au gouvernement, en dénonçant le "billard à 12 bandes" de ceux (en haut lieu) qui auraient lancé le bruit.
Apparemment, le
"pentagone régalien" ne va pas changer (bon, Urvoas qui vient juste d'arriver, c'est sûr qu'il va rester, sinon ce serait ridicule).
Mais avec Hollande, on n'est pas à l'abri d'une surprise.
Sur le fond:
- l'entrée de ministres écolos implique l'abandon de NDDL: entrer si c'est pour ne pas l'obtenir alors que ça a été promis à Duflot ou à Hulot contre leur maintien ou arrivée chez Valls, ce n'est pas la peine.
Ajout: comme j'ai déjà pu le dire par ailleurs, elle implique aussi une ligne globale infléchie et une alliance pour 2017 (présidentielle+législative). Pas dur pour l'UDE, pour EELV c'est autre chose...
- la question est celle du réélargissement de la ligne politique. Ou au contraire de son rétrécissement supplémentaire si Macron est viré (sort prévisible de ceux qui contestent les décisions de Hollande)
Macron, à y réfléchir, est plus libéral que sécuritaire (et un ministre de l'économie se préoccupe plus que d'économie que d'Ordre). Or les rodomontades sur la défense des taxis ou les restrictions à Schengen (qui auraient des
retombées négatives sur l'économie, à une hauteur évaluée de 10 milliards quand même) ne doivent pas lui plaire.