Décès de Bernard Seux, ancien député-maire de Béthune (62)

[ploumploum]

L'ancien député de l'ancienne 9ème circonscription du Pas-de-Calais, Bernard Seux (PS puis MDC), est décédé le 4 novembre à l'âge de 68 ans.

Premier adjoint de Jacques Mellick à partir de 1977, il est ensuite élu conseiller général ( Canton de Béthune-Sud) de 1985 à 1998.
En 1993, il remplace brièvement Mellick à la mairie (avril-décembre 1993)

Après sa condamnation pour faux-témoignage dans l'affaire VA-OM en 1996, le socialiste Jacques Mellick est contraint d'abandonner ses mandats de député et de maire. Bernard Seux est élu député lors d'une partielle en mai 1996. Il sera réélu en 1997 et prendra sa carte au MDC. La même année, il redevient maire de Béthune.

Lors des élections municipales de 2001, il affronte son ancien patron et l'emporte avec 60 voix d'avance mais le scrutin sera annulé par le Conseil d'Etat.
Il est nettement battu dès lors du scrutin partiel de septembre 2002 : seulement 33,4 % des voix contre 51,57 % pour Mellick.

http://tempsreel.nouvelobs.com/politiqu ... llick.html
La même année, il perd son siège à l'AN en n'arrivant que 3ème au 1er tour (avec l'étiquette du Pôle Républicain)

En 2008, il mène une liste DVG aux municipales : 12,42 % au 1er tour. Elle fusionne avec celle de Stéphane Saint-André (PS puis PRG). La liste Saint-André-Seux l'emporte au second tour en battant celle du maire sortant mais Bernard Seux siégera dans l'opposition.

Lors des municipales 2014, la réconciliation avec Mellick est actée avec sa présence sur la liste menée par l'ancien ministre.


http://www.lavoixdunord.fr/region/bethu ... 34n3142829

[SALVAT]

Il a été très courageux, à l'époque, de s'exposer face au système MELLICK.
Il a su accepter l'isolement que cette attitude lui a valu.
Il a refusé toute récupération pour en hâter la sortie.
Pour moi, il demeure un mystère sur la réconciliation de 2014 avec J. MELLICK : la santé physique d'abord ? elle a joué vraisemblablement mais aussi l'intervention obstinée de tiers qui voulaient mettre fin à cette division préjudiciable dans une ville qui apparaissait promise à la droite ou au FN (quelques similitudes de situation avec sa voisine Hénin-Beaumont, l'affaire DALLONGEVILLE ayant mis à jour des interférences, entre autres, avec LIEVIN et BETHUNE).
Cette dernière décision n'a pas empêché le retour de la ville au centre droit (comme au temps du Docteur BREYNAERT...).

Bertrand SALVAT