Régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

[Nico]

Liste (PS) pour le département de l'Ariège
Kamel Chibli, ancien adjoint au maire de Lavelanet, a été désigné jeudi par les militants du PS à la tête d'une liste socialiste entièrement "renouvelée"
Les autres candidats : Martine Froger, Jean-Christophe Cid c.m. de Pamiers, Dominique Subra, adjointe au maire de Foix, Marc Colombani, et Delphine Litchman.

Est-ce que le "renouvellement" ne va pas trop loin ? 2 élus locaux sans mandat exécutif, un ancien élu pour conduire la liste et 3 militants illustrant des tendances que ne connaissent que les militants du parti.
Je serais mal venu de critiquer un renouvellement, pour le souhaiter dans tous les partis....mais de là à donner dans une certaine démesure , cela me semble mal augurer du résultat final
Les départementales avaient déjà ébranlé la toute puissance du PS dans ce département : cette réponse est-elle la plus appropriée ?

Par ailleurs, la prise de position du sénateur GRAND en faveur du maire de MONTPELLIER....me semble laisser envisager des marges de progression de ce dernier....

Bertrand SALVAT

Suite à l'accord avec le PRG, la liste PS-PRG a légèrement été modifiée pour faire une place à un candidat PRG:

1-Kamel Chibli (PS)
2-Martine Froger (PS)
3-Alexandre Bermand (PRG), maire-adjoint de Tarascon
4-Dominique Subra (PS)
5-Jean-Christophe Cid (PS), conseiller municipal de Pamiers
6-Delphine Litchman (PS)

http://www.ariegenews.com/news-94083.html

[cevenol30]

On a récemment parlé de ce genre de débauchage ou transfert en PACA et ALCA...
Il semble décidément y avoir là une tendance de fond.

[Nico]

Quatre élus du parti "Les Républicains" du Gard rejoignent le Rassemblement Bleu Marine et apportent leur soutien à Louis Aliot dans le cadre des élections régionales :

-Laurent Milesi, vice-président de la Communauté de communes du Pont du Gard, maire-adjoint de Vers-Pont-du-Gard.
-Mélanie Dufour, leader du groupe de l'opposition Les Républicains, "Redesssan au coeur" au conseil municipal de Redessan.
-Joffrey Léon, conseiller communautaire de la Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle, leader du groupe de l’opposition Les Républicains à Uchaud.
-Natania Teissere, leader du groupe de l’opposition Les Républicains à Cabrières.

http://www.frontnational.com/2015/09/pl ... ejoignent/

[spinto]

Quatre élus du parti "Les Républicains" du Gard rejoignent le Rassemblement Bleu Marine et apportent leur soutien à Louis Aliot dans le cadre des élections régionales :

-Laurent Milesi, vice-président de la Communauté de communes du Pont du Gard, maire-adjoint de Vers-Pont-du-Gard.
-Mélanie Dufour, leader du groupe de l'opposition Les Républicains, "Redesssan au coeur" au conseil municipal de Redessan.
-Joffrey Léon, conseiller communautaire de la Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle, leader du groupe de l’opposition Les Républicains à Uchaud.
-Natania Teissere, leader du groupe de l’opposition Les Républicains à Cabrières.

http://www.frontnational.com/2015/09/pl ... ejoignent/

Chaque élection est l'occasion de quelques prises de guerre dans les camps d'en face, souvent sans grand intérêt. Il faut reconnaitre au FN d'avoir fait mieux avec ces 4 prises : pas tant pour les régionales à venir que pour ce qu'elles révèlent d'une implantation locale en construction dans certaines régions où le FN est en train de devenir incontournable et où les Républicains devront tôt ou tard répondre clairement sur la possibilité de travailler avec ces élus locaux.

C'est à mon sens bien plus significatif, par exemple, que le cas du responsable des Jeunes actifs de la semaine dernière.

[Herimene]

Je pense que ces ralliements sont facilités par le profil de la tête de liste régionale des Républicains, Dominique Reynié, qui n'est membre du parti que depuis peu, qui n'est pas un élu local, et qui surtout à des opinions aux antipodes de nombreux membres des Républicains sur pas mal de sujets. Particulièrement en Languedoc-Roussillon, je pense que le profil de la majorité des militants et élus républicains est proche de la Droite populaire (ou de la Droite forte), ce qui colle peu avec Reynié et ce qui les rapproche beaucoup plus d'Aliot.

Après, évidemment, franchir le cap du passage au FN n'est pas du tout anodin et peu le font jusqu'à présent. Ces ralliements ne sont donc pas négligeables, particulièrement dans le cas du FN qui récupère là des élus locaux dont il aura besoin pour d'autres échéances ; pour les Républicains, néanmoins, la saignée reste très limitée : ce ne sont que des élus d'opposition sauf un et aucun maire ou conseiller départemental, je doute que cela affaiblisse les Républicains, même de façon limitée.

[ALAL2]

Je trouve qu'il est un peu trop facile de stigmatiser le Parisien Monsieur Reynié, qui ferait fuir tous les élus locaux de droite de cette région. Il ne faudrait pas oublier tout de même ces barons locaux UMP qui usèrent des plus ignobles invectives, lors de l'entredeux tour des dernières départementales, pour qualifier leurs concurrents patriotes. Je pense bien entendu, en premier lieu, à ce cher monsieur Fournier, maire de Nimes, qui était prêt à tout pour obtenir une alliance avec le PS dans son département.
Pas sûr, en effet, que cela ait beaucoup plus à ses collègues Républicains.
Autrement dit, ces arrivées au RBM/FN sont bien plus un mouvement de fond et la révélation de certaines incompatibilités idéologiques que le simple fait de la nomination de Reynié comme tête de liste.

[stephed]

Louis Aliot (FN) a rallié à lui pour la liste FN en Haute-Garonne deux anciennes élues de l'UMP et centristes toulousaines :

Chantal Dounot-Sobraquès (ex-UMP) : Professeur d'Université, conseillère municipale de 1983 à 2014, conseillère régionale de 1998 à 2010.
Maïté Carsalade (ex-NC) : conseillère municipale de 1983 (maire-adjointe et maire du quartier de la Côte Pavée de 2004 à 2008) à 2008.

http://actu.cotetoulouse.fr/regionales- ... iot_18910/

Le choix de ces deux anciennes élues, pilier(s) des équipes Baudis et Douste-Blazy peut paraitre surprenant à premiére vue (davantage pour Maité Carsalade que pour Chantal Dounot-Sobraques qui pronait un accord entre le RPR et le FN lors des régionales de 1998).

Outre le profil plus centriste de Dominique Reynié, qu'évoque Hériméne, il faut aussi souligner que toute les deux furent recalées par Jean-Luc Moudenc (LR) maire de Toulouse pour figurer sur sa liste municipale en 2014 au nom du renouvellement. Peut-etre que cela n'y est pas complètement étranger?

[RAYAN DU 09]

Louis Aliot (FN) a rallié à lui pour la liste FN en Haute-Garonne deux anciennes élues de l'UMP et centristes toulousaines :

Chantal Dounot-Sobraquès (ex-UMP) : Professeur d'Université, conseillère municipale de 1983 à 2014, conseillère régionale de 1998 à 2010.
Maïté Carsalade (ex-NC) : conseillère municipale de 1983 (maire-adjointe et maire du quartier de la Côte Pavée de 2004 à 2008) à 2008.

http://actu.cotetoulouse.fr/regionales- ... iot_18910/

Donc en clair elle sont prête a tout pour conserver un poste d élu
Le choix de ces deux anciennes élues, pilier(s) des équipes Baudis et Douste-Blazy peut paraitre surprenant à premiére vue (davantage pour Maité Carsalade que pour Chantal Dounot-Sobraques qui pronait un accord entre le RPR et le FN lors des régionales de 1998).

Outre le profil plus centriste de Dominique Reynié, qu'évoque Hériméne, il faut aussi souligner que toute les deux furent recalées par Jean-Luc Moudenc (LR) maire de Toulouse pour figurer sur sa liste municipale en 2014 au nom du renouvellement. Peut-etre que cela n'y est pas complètement étranger?

Cela voudrait dire qu'elle serait pas à tout pour conserver un poste d'élu ?

[Herimene]

Je trouve qu'il est un peu trop facile de stigmatiser le Parisien Monsieur Reynié, qui ferait fuir tous les élus locaux de droite de cette région. Il ne faudrait pas oublier tout de même ces barons locaux UMP qui usèrent des plus ignobles invectives, lors de l'entredeux tour des dernières départementales, pour qualifier leurs concurrents patriotes. Je pense bien entendu, en premier lieu, à ce cher monsieur Fournier, maire de Nimes, qui était prêt à tout pour obtenir une alliance avec le PS dans son département.
Pas sûr, en effet, que cela ait beaucoup plus à ses collègues Républicains.
Autrement dit, ces arrivées au RBM/FN sont bien plus un mouvement de fond et la révélation de certaines incompatibilités idéologiques que le simple fait de la nomination de Reynié comme tête de liste.

Ce que vous dites n'est pas totalement faux. Après les appels d'élus républicains à voter PS en cas de duel PS-FN, cela a eu lieu dans d'autres régions où le FN est fort, notamment en Nord-Pas-de-Calais-Picardie (je pense à Jean-René Lecerf notamment dans le Nord). Et on a pas pour autant vraiment eu de départs d'élus de droite vers le FN dans cette région.

De toute manière, les élus et militants proches de la droite populaire savent très bien qu'il existe une portion de leur parti toujours acquise au front républicain, et que cette portion est très bien représentée parmi les élus LR (peut-être surreprésentée par rapport au poids que cette position a parmi les militants, mais cela est un autre problème). Ca ne leur empêche pas pour autant de rester chez les Républicains, peut-être par opportunisme et pragmatisme il est vrai, mais le fait est que la plupart y restent.

Seulement, en Languedoc-Roussillon, la désignation de Reynié est fort mal passée chez les Républicains locaux. Regardez le choix de Jean-Pierre Grand, sénateur Républicain de l'Hérault, qui a rejoint le camp Saurel avec semble-t-il une grande mansuétude de son camp, tout du moins localement (force est toutefois de constater que d'autres ont été exclus pour moins que ça, et lui n'a même pas reçu la moindre mise en garde). C'est certes un choix aux antipodes de rejoindre le FN mais cela montre que la désignation de Reynié a crié des remous chez les Républicains localement.

Après, honnêtement, je ne pense pas que Reynié fera un mauvais score aux Régionales, d'autant qu'il attirera probablement très bien l'électorat centriste (certes limité en Languedoc-Roussillon mais pas négligeable dans pas mal de coins de Midi-Pyrénées);

[Azertyuiop]

Je trouve qu'il est un peu trop facile de stigmatiser le Parisien Monsieur Reynié, qui ferait fuir tous les élus locaux de droite de cette région. Il ne faudrait pas oublier tout de même ces barons locaux UMP qui usèrent des plus ignobles invectives, lors de l'entredeux tour des dernières départementales, pour qualifier leurs concurrents patriotes. Je pense bien entendu, en premier lieu, à ce cher monsieur Fournier, maire de Nimes, qui était prêt à tout pour obtenir une alliance avec le PS dans son département.
Pas sûr, en effet, que cela ait beaucoup plus à ses collègues Républicains.
Autrement dit, ces arrivées au RBM/FN sont bien plus un mouvement de fond et la révélation de certaines incompatibilités idéologiques que le simple fait de la nomination de Reynié comme tête de liste.

Ce que vous dites n'est pas totalement faux. Après les appels d'élus républicains à voter PS en cas de duel PS-FN, cela a eu lieu dans d'autres régions où le FN est fort, notamment en Nord-Pas-de-Calais-Picardie (je pense à Jean-René Lecerf notamment dans le Nord). Et on a pas pour autant vraiment eu de départs d'élus de droite vers le FN dans cette région.

De toute manière, les élus et militants proches de la droite populaire savent très bien qu'il existe une portion de leur parti toujours acquise au front républicain, et que cette portion est très bien représentée parmi les élus LR (peut-être surreprésentée par rapport au poids que cette position a parmi les militants, mais cela est un autre problème). Ca ne leur empêche pas pour autant de rester chez les Républicains, peut-être par opportunisme et pragmatisme il est vrai, mais le fait est que la plupart y restent.

Seulement, en Languedoc-Roussillon, la désignation de Reynié est fort mal passée chez les Républicains locaux. Regardez le choix de Jean-Pierre Grand, sénateur Républicain de l'Hérault, qui a rejoint le camp Saurel avec semble-t-il une grande mansuétude de son camp, tout du moins localement (force est toutefois de constater que d'autres ont été exclus pour moins que ça, et lui n'a même pas reçu la moindre mise en garde). C'est certes un choix aux antipodes de rejoindre le FN mais cela montre que la désignation de Reynié a crié des remous chez les Républicains localement.

Après, honnêtement, je ne pense pas que Reynié fera un mauvais score aux Régionales, d'autant qu'il attirera probablement très bien l'électorat centriste (certes limité en Languedoc-Roussillon mais pas négligeable dans pas mal de coins de Midi-Pyrénées);

La situation dans le Gard était très particulière. C'est le seul département où l'UMP locale a déclaré que le FN était en tout point égal au NSDAP allemand des années 1930 pour justifier son soutien au PS. Dans d'autres départements, l'UMP a pu appelé à voter socialiste sans aller jusqu'à pousser à un pathétique point Godwin.