cevenol30 a écrit:Le sondage n'est pas si étonnant: depuis le siphonnage/explosion du Pasok, les deux seuls partis capables de gagner les élections (donc la prime majoritaire) sont Syriza et Nea Democratia. Et le second n'est pas en état...
C'est clair que les Grecs commencent à avoir tester la plupart des possibilités offertes ; c'est pour ça qu'on aurait pu craindre une nouvelle flambée d'Aube dorée dans les sondages (qui était monté jusqu'à 14 % d'intentions de vote durant la législature précédente). Ca ne semble pas devoir être le cas, et tout le monde s'en réjouira certainement.
Reste une question dans la perspective (probable) d'élections anticipées : l'objectif de celles-ci est clairement, pour A. Tsipras, de soumettre au vote des Grecs des listes Syriza "purgées" des actuels députés qui contestent les accords avec l'UE et les nouvelles mesures d'austérité qui en découlent. A. Tsipras a sans doute les moyens de faire valider de telles listes au sein de Syriza.
Mais ça ne signifie pas pour autant que les principaux concernés vont se laisser "bâillonner" sans réaction : listes concurrentes ? soutien ou participation à des listes d'un autre parti (mais lequel : KKE me semble exclu, peut-être ANTARSYA) ?
J'imagine que les principaux concernés auront en premier lieu la possibilité de rester sur des listes Syriza s'ils acceptent la réorientation menée par / imposée à A. Tsipras. Mais j'ai du mal à imaginer qu'une Zoé Konstatopoulou, par exemple, reste silencieuse très longtemps...