la presse allemande semble moins enthousiaste sur l'attitude du tandem Merkel / Schauble que certains ici :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... quiete.phpj'a'vais dit que la crise grecque aurait pour effet de montrer la zone Euro et l'UE pour ce qu'elles sont (une construction anti-démocratique totalement déconnectée des populations des pays concernés), et que l'image donnée allait provoquer un sentiment d'écoeurement et le renforcement de l'hostilité à l'Union Européenne.
les derniers messages que je lis ici font plus que le confirmer : radicalisation des "eurosceptiques" (quel mot à la con !) et doute sérieux chez les "europhiles".
L'UE telle qu'elle est aura (comme l'image de l'Allemagne) du mal à s'en relever. Je ne le pleurerai pas.
on peut rêver, peut-être qu'un jour, sur les ruines de cette UE que je ne crois pas amendable en elle-même, verrons-nous construire une vraie coopération entre les nations, respectueuse du choix des peuples et de la démocratie : suppression de la Commission de Bruxelles, pouvoirs élargis à un Parlement européen vraiment représentatif (élection à la proportionnelle intégrale dans tous les pays, et représentation des pays proportionnelle à leur poids démographique, sans cette sur-représentation délirante du Luxembourg, de Malte ou des Pays Baltes), monnaie commune à la rigueur pour les échanges commerciaux, mais certainement pas monnaie unique, mise de la BCE sous contrôle démocratique, abolition des textes ubuesques obligeant la BCE a donner de l'argent aux banques privées pour qu'elles prêtent ensuite aux Etats à taux usuraire, et des traités censés primer sur les constitutions nationales, harmonisation sociale par le haut et non par le bas (ce qui suppose protectionnisme européen)...
Il y a du boulot, mais ce qui vient de se passer avec la Grèce a d'ores et déjà remis en cause un mythe : celui de l'irréversibilité de l'adoption de l'Euro. On est sur la bonne voie...