La vie politique en Grèce

[Relique]

Mais le salarié ne fait pas d'investissement pour sa propre retraite en cotisant ! Il cotise pour ceux les assurés. Ses cotisations ne viennent pas former un capital, car il ne possède aucun capital.

Un retraité, un chômeur n'est en rien possédant d'un capital.

Ses cotisations ne forment pas un capital, elles lui permettent simplement d'ouvrir un "droit à la retraite", un "droit au chômage" (ou des droits).

La retraite n'est d'ailleurs pas mesurée à partir du total des cotisations payées par le salarié. Les droits à la retraite sont calculées à partir du revenu moyen obtenu par le salarié durant une certaine période (cela diffère entre le public et le privé, avec toutes les subtilité qu'on connait).

Il n'y a donc pas "rente" car il n'y a pas capital. S'il y avait capital, et donc rente, alors la rente serait fonction du capital. Elle ne l'est pas. Car on peut très bien avoir eu un salaire de 18 000 € sans payer aucune cotisation (via par exemple des exonérations sociales). Alors que je doute que, sans acheter d'actions, on obtienne des dividendes...

[manudu83]

En fait Relique et Corondar vous ne parlez pas de la même définition : Relique parle de la rente au sens strict c'est à dire le revenu venant d'un patrimoine (rente viagère, rente classique, rente constituée) et Corondar parle de la rente au sens large : c'est à dire la rente qu'on peut entendre dans l'expression "rente de situation" ou "rente de monopole".

au sens strict la retraite par répartition n'est pas une rente, alors qu'elle est une rente constituée dans la retraite par capitalisation.

au sens large les pensions sont une sorte de rente.

[Corondar]

En fait Relique et Corondar vous ne parlez pas de la même définition : Relique parle de la rente au sens strict c'est à dire le revenu venant d'un patrimoine (rente viagère, rente classique, rente constituée) et Corondar parle de la rente au sens large : c'est à dire la rente qu'on peut entendre dans l'expression "rente de situation" ou "rente de monopole".

au sens strict la retraite par répartition n'est pas une rente, alors qu'elle est une rente constituée dans la retraite par capitalisation.

au sens large les pensions sont une sorte de rente.

Ce que cela révèle surtout c'est que Relique a une acception marxisante de l'économie, là où la mienne est plus libérale :).
Et je note avec gourmandise que le premier commence ses posts par "C'est faux", là où le second conçoit qu'on n'ait pas la même approche que lui sur le sujet.

[manudu83]

En fait Relique et Corondar vous ne parlez pas de la même définition : Relique parle de la rente au sens strict c'est à dire le revenu venant d'un patrimoine (rente viagère, rente classique, rente constituée) et Corondar parle de la rente au sens large : c'est à dire la rente qu'on peut entendre dans l'expression "rente de situation" ou "rente de monopole".

au sens strict la retraite par répartition n'est pas une rente, alors qu'elle est une rente constituée dans la retraite par capitalisation.

au sens large les pensions sont une sorte de rente.

Ce que cela révèle surtout c'est que Relique a une acception marxisante de l'économie, là où la mienne est plus libérale :).
Et je note avec gourmandise que le premier commence ses posts par "C'est faux", là où le second conçoit qu'on n'ait pas la même approche que lui sur le sujet.

Le sens strict est le sens que lui donne Adam Smith, Ricardo, Say économistes libéraux classique, ce n'est pas franchement marxiste.

[Relique]

marxisant, marxisant, tout de suite. Marxienne, peut-être...

Je dis c'est faux car ce n'est pas vrai. Il s'agissait surtout d'une réaction à ce que j'entends et lis trop souvent sur le fait que l'inflation viendrait forcément pénaliser les retraités. C'est que je scrutais dans vos propos. Car oui, le point de départ était bien l'inflation, et son impact sur les uns et les autres. Je disais qu'elle était une arme contre les rentiers, et Corondar répliquait que les rentiers, c'était les retraités. J'ai donc répondu que, non, c'était faux de dire que les retraités étaient des rentiers. Et donc, que l'inflation ne pénalisait pas les retraités.

Enfin, ça n'empêche pas que nous avons tout de même tenu un échange sans insulte, ce qui devient de plus en plus rare ici ;)

[alamo]

et sans conneries, c'est ça qui est encore plus fort (c'est un marxo-keynesien qui vous le dit)...

mais bon, de votre part à tous les deux, on est habitué à une certaine tenue ;)

[alamo]

A. Tsipras vient de recevoir un hommage inattendu (pour notre presse s'entend, parce que dans le fond il y a une certaine logique), celui de D. De Villepin :

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... sipras.php

pendant ce temps-là, E. Macron, lui, a choisi de faire le plus beau cadeau que l'on puisse faire en ce moment à Marine Le Pen en déclarant que le FN était "une forme de Syriza à la française".
MLP ne s'y est d'ailleurs pas trompée et a sauté sur l'occasion, en répondant qu'il existait "un point commun" entre les deux partis. "Syriza a pris la tête de la lutte contre l'Union européenne, contre son aspect totalitaire, contre l'oubli de son peuple par les instances européennes et c'est vrai que le Front national aussi a pris cette tête en France"

Merci au premier employé de banque de France pour ce coup de pouce au FN...

plus sérieusement, je préfère la lecture de Sapir à celle de Colombani sur le sujet (qu'il connaît infiniment mieux), et on peut relire cet article prémonitoire de février :

http://russeurope.hypotheses.org/3492

auquel répond aujourd'hui celui-ci :

http://russeurope.hypotheses.org/4056

qui d'ailleurs fait la remarque que j'avais faite ici sur le sens du changement de Ministre des Finances grec : à savoir que l'on avait remplacé une "grande gueule" attachée au maintien dans la zone Euro par un vrai "eurosceptique" comme s'auto-définit Euclide (un fort en maths) Tsakalotos.

donc sur ce qui va advenir, mystère et boule de gomme.

mais la peur semble avoir changé de camp...

[manudu83]

En tout cas pour le moment, la négociation n'avance pas beaucoup même si les lignes ont un peu bougée, mis à part Merkel, tout les dirigeants de l'eurogroupe qui sont intervenus ont affirmé que le but est d'éviter le grexit, y compris Juncker.

[manudu83]

Déclaration de l'eurogroupe.

Nous avons accueilli notre nouveau collègue grec [le nouveau ministre des finances, Euclide Tsakalotos] et écouté sa vision de la situation après la victoire du non au référendum en Grèce.

Aucune nouvelles propositions n'ont été faites de la part du ministre grec à ce stade. Dans un premier temps, le gouvernement grec va envoyer à l'Eurogroupe une nouvelle demande, une nouvelle lettre dans laquelle il demande le soutien du MES [Mécanisme européen de stabilité], et une fois celle-ci reçue — espérons dès demain matin — l'Eurogroupe tiendra une conférence téléphonique pour étudier formellement cette demande.

Je vais d'abord demander aux institutions d'examiner la situation financière de la Grèce, de leurs finances et de la viabilité de la dette, puis les institutions reviendrai à nous, une fois leur réponses faites, nous verrons si nous pouvons formellement entamer les négociations. Tout cela doit être fait dans les jours qui viennent. Nous avons très peu de temps, comme vous le savez tous.

[manudu83]

Euro zone finance ministers are open to the idea of "reprofiling" some of Greece's sovereign debt, but details of any new bailout would need to be in place by next Monday, Ireland's finance minister said.

"There was a general sense that reprofiling of debt would be acceptable ... doing the kind of things we did in Ireland, extending maturities, cutting interest rates," Michael Noonan told Irish state broadcaster RTE after a meeting of finance ministers in Brussels on Tuesday. "We have a normal July meeting next Monday and I think the main elements of a deal need to be in place by then," he said.

Déclaration de Mickael Noonan, ministre des finances irlandais, ce soir.

Il confirme ce qui apparaissait en filigrane dans la déclaration de l'eurogroupe, la question de la dette irlandaise est sur le tapis, en échange de ce réexamen, Tsipras pourrait accepter un accord proche des propositions du 30 juin.
Ce qui confirmerait la défaite de la ligne allemande qui ne voulait pas entendre parler de la question de la dette.