alamo a écrit:pour info, le texte d l'allocution (très courte d'A. Tsipras) adressée au peuple grec
http://syriza-fr.org/2015/06/27/allocut ... eferendum/
plutôt que de reprendre des articles de journaux propriété des banquiers qui ont saigné les Grecs et d'autres...
Que le simple fait de consulter la population révulse à ce point les dirigeants d'une Union Européenne inféodée aux banquiers en dit long sur la cassure irrémédiable qui existe aujourd'hui entre eux et leurs peuples.
ils craignent la "contagion" comme ils disent (comme on dit d'une maladie, et comme les USA la craignaient chaque fois qu'un gouvernement progressiste arrivait au pouvoir dans le Tiers-Monde) ?
j'espère sincèrement qu'elle viendra. la "dette" envers les banquiers et l'oligarchie est totalement illégitime et donc nulle et non avenue. que les Grecs donnent l'exemple...
Draume a écrit:Quant aux créanciers, il est acquis depuis longtemps qu'ils ne récupéreront pas leurs mises.
Ah bon,
La BCE voulait même octroyer un prêt à la Grèce financé par 2 milliard de bénéfices sur la détention des obligations d' Etat grecques !
Qui dit mieux ?
1. la dette avant la troïka
Ce chapitre revient sur les analyses de la croissance de la dette publique grecque depuis les années 1980.
Il conclut que l’augmentation de la dette n’est pas le résultat de dépenses publiques excessives, qui sont en fait restées inférieures aux dépenses publiques des autres pays de la zone euro, mais plutôt en raison des taux extrêmement élevés, des dépenses militaires excessives et injustifiées, de la perte de recettes fiscales due à des sorties illicites de capitaux, de la recapitalisation des banques privées, et des déséquilibres internationaux créés par les failles dans la conception de l’Union monétaire elle-même.
[...]
6. Impact des “programmes de sauvetage” sur les droits de l’homme
Ce chapitre conclut que les mesures mises en œuvre dans le cadre des “plans de sauvetage” ont directement affecté les conditions de vie des personnes et ont violé les droits de l’homme, que la Grèce et ses partenaires sont tenus de respecter, de protéger et de promouvoir en vertu du droit national et international.
Les ajustements drastiques imposés à l’économie grecque et à la société dans son ensemble ont provoqué une détérioration rapide du niveau de vie, et restent incompatibles avec la justice sociale, la cohésion sociale, la démocratie et les droits humains.
Dette envers le FMI : Elle doit être considérée comme illégale puisque qu’elle a violé les propres statuts du FMI, et ses conditions enfreignaient la Constitution grecque, le droit international coutumier, et les traités auxquels la Grèce est partie. Elle est également illégitime, puisque les conditions incluses empiétaient sur les obligations en matière de droits de l’homme. Enfin, elle est odieuse puisque le FMI savait que les mesures imposées étaient antidémocratiques, inefficaces, et conduiraient à de graves violations des droits socio-économiques.
Dettes envers la BCE: Elles doivent être considérées comme illégales car la BCE a sur-intensifié son mandat en imposant l’application des programmes d’ajustement macro-économiques (par exemple la déréglementation du marché du travail) par l’intermédiaire de sa participation à la Troïka. Les dettes envers la BCE sont également illégitimes et odieuses, puisque la principale raison d’être du programme était de servir les intérêts des institutions financières, permettant aux grandes banques privées européennes et grecques de se débarrasser de leurs obligations grecques.
Draume a écrit:La BCE voulait même octroyer un prêt à la Grèce financé par 2 milliard de bénéfices sur la détention des obligations d' Etat grecques !
Qui dit mieux ?
ploumploum a écrit:@ Corondar : les derniers emprunts effectués ont été forcés, non pas pour sauver le pays, mais pour sauver le système (les créanciers).
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