Fabien a écrit:Ben... le PP a fait un peu partout ses pires scores depuis 1991, période où régnait le PSOE de Gonzales. La différence majeure, c'est que les socialistes ne sont pas, mais alors pas du tout dans la même position de force. Mais cela ne doit pas occulter le très fort recul du PP. Si ce parti était dans une position si enviable, serait-il rentré d'ores et déjà dans une crise ouverte, avec des barons qui dénoncent ouvertement la responsabilité de Rajoy?
ploumploum a écrit:@Pop03 : Le PP perd une centaine de sièges (- 25 %) et 2,5 millions de voix : on appelle cela comment ?
Fabien a écrit:Ben... le PP a fait un peu partout ses pires scores depuis 1991, période où régnait le PSOE de Gonzales. La différence majeure, c'est que les socialistes ne sont pas, mais alors pas du tout dans la même position de force. Mais cela ne doit pas occulter le très fort recul du PP. Si ce parti était dans une position si enviable, serait-il rentré d'ores et déjà dans une crise ouverte, avec des barons qui dénoncent ouvertement la responsabilité de Rajoy?
pop03 a écrit:ploumploum a écrit:@Pop03 : Le PP perd une centaine de sièges (- 25 %) et 2,5 millions de voix : on appelle cela comment ?
Je ne nie pas une baisse de sièges et de voix mais je considère qu'ils se maintiennent admirablement. Ils ont tout de même écrasé en terme de voix tous les autres partis et arriveront à conserver presque la moitié des régions.
Et, quand on y associe les circonstances actuelles: Etre sortant et être au gouvernement dans un contexte de difficulté économique et sociale (chômage..), je considère que le résultat n'est pas celui de la défaite mais bien celui d'une victoire nette que n'importe quel parti européen aimerait avoir dans de pareilles conditions surtout en France.
Effectivement, la communauté Valencienne et la Cantabrie devrait passer à gauche grâce à des coalitions hétéroclites.
Fabien a écrit:MiniM a écrit:pop03 a écrit:
[...]
Mais le cas allemand est différent. Podemos ne porte pas l'héritage de la RDA et de la Gestapo (une alliance avec Die Linke ferait scandale en Allemagne de l'Ouest) et Merkel est beaucoup plus populaire que Rajoy.
De toute façon, même en ignorant la réputation sulfureuse de Die Linke, il n'y avait pas d'alternative à une coalition CDU-SPD. Une coalition SPD-Grune-Die Linke est impossible, puisque les verts ne veulent pas entrer dans un gouvernement avec Die Linke (cela ruinerait leur image centriste).
Die Linke, "l'héritage de la Gestapo"?! Faut arrêter de fumer la moquette!
Eco92 a écrit:ploumploum a écrit:La gauche "radicale" n'est pas totalement "absente".
Les communistes (PCP) disposent de 14 sièges à l'Assemblée.
- le Bloco de Esquerda (équivalent de Syriza et de Podemos) dispose de 8 sièges.
C'est vrai, mais il 'y a aucun mouvement comparables aux marées électorales de Syriza, Podemos ou - de l'autre côté - du FN, de l'AFD, d'UKIP...
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