Absences de majorité au conseil général ?

[ploumploum]

Dans le Val-d’Oise, il y a eu un cas de non majorité claire. En 2008, le socialiste Didier Arnal avait été élu à la présidence du CG après l'obtention de justesse d'une majorité absolue par le gauche (20 sièges sur 39)

Une majorité absolue qui sera perdue lors d'une cantonale partielle en 2009 (Argenteuil-Est). Mais Didier Arnal resta à la tête du département grâce à la voix d'un DVD (ex-RPR)

[ChristianC.]

Dans le Val-d’Oise, il y a eu un cas de non majorité claire. En 2008, le socialiste Didier Arnal avait été élu à la présidence du CG après l'obtention de justesse d'une majorité absolue par le gauche (20 sièges sur 39)

Une majorité absolue qui sera perdue lors d'une cantonale partielle en 2009 (Argenteuil-Est). Mais Didier Arnal resta à la tête du département grâce à la voix d'un DVD (ex-RPR)

Un président de conseil général devenu minoritaire à la suite de partielles peut (pouvait?) conserver sa présidence sans trop de mal. En 1982 en Corrèze, Droite et Gauche se sont retrouvées à égalité, et la présidence est revenue au doyen d'âge, en l'occurrence le communiste Armand Boucheteil. Dans les mois qui ont suivi, deux ou trois partielles ont entraîné le passage au RPR de deux ou trois cantons communistes, mais, en dépit des appels à la démission venus de la Droite, A. Boucheteil, quoique devenu clairement minoritaire, a terminé son mandat présidentiel triennal, jusqu'au renouvellement suivant, qui a vu le département passer au RPR.
En 1993, une partielle a donné à la Droite la majorité au Conseil général de la Gironde, mais le Président PS Philippe Madrelle a temporisé pour garder son fauteuil jusqu'au renouvellement de 1994, qui a rendu la majorité à la Gauche, et de ce fait permis la reconduction dudit Madrelle (Président du CG de la Gironde depuis 1976, avec seulement un trou entre 1985 et 1988, et peut-être encore candidat l'an prochain?).

[ploumploum]

D'autres exemples plus récents de présidents de CG élus au bénéfice de l'âge :

- Jura : à l'issue du renouvellement de mars 2008, droite et gauche ont chacun 17 sièges. Jean Raquin (né en 1935) sera élu à la présidence après avoir affronté l'ancien député socialiste André Vauchez (né en 1939)
La présidence fut conquise par la gauche en 2011, après le gain de deux sièges.

- en Savoie, à l'issue du renouvellement de mars 2011, le bloc de droite conserve de justesse la majorité absolue : 19 sièges sur 37. Hervé Gaymard (né en 1960) est réélu à la présidence du CG après avoir affronté Thierry Repentin (né en 1963).

- 1er tour Hervé Gaymard 18 voix - Thierry Repentin 18 voix - 1 blanc,
- 2e tour Hervé Gaymard 17 voix - Thierry Repentin 18 voix - 2 blancs,
- 3e tour Hervé Gaymard 18 voix - Thierry Repentin 18 voix - 1 blanc.

- dans Vosges en 2011. Il s'agit ici d'une tentative de putsch à l'encontre de Christian Poncelet, l'ancien Président du Sénat, qui est à la tête du CG depuis 1976. Sa gestion est contestée. Des divers droite et UMP s'associent à la gauche pour tenter de le chasser du pouvoir en présentant la candidature de l'UMP Philippe Faivre, alors vice-président sortant.
Mais Poncelet sera réélu à l'issue du 3ème tour en obtenant le même nombre de voix que son adversaire (15 voix chacun / CG de 31 sièges)