alamo a écrit:Si c'est à l'échelon départemental, c'est tout sauf de la proportionnelle, avec des départements où l'on élit deux ou trois députés. c'est une arnaque pour essayer de pousser au bipartisme.
alamo a écrit:Mais de toute façon, on est bien ici dans la politique fiction, le PS et l'UMP s'entendront toujours très bien pour s'assurer que leurs 35% des inscrits (à eux deux) au premier tour leur assurent 80% des députés à l'Assemblée. Peu en importe d'ailleurs la répartition puisque la politique menée est la même...
Relique a écrit:Il me semble que par région, on retrouverait les travers d'une proportionnelle intégrale. Trop d'élus pour que chacun soit vraiment désigné par le peuple.
Personnellement, je trouve plus intéressant les scrutins en Irlande. Si on pouvait appliquer ce système (votre par classement avec transferts des voix des candidats éliminés), dans des circonscriptions comme les départements, on pourrait avoir un système plutôt représentatif (chaque candidat recevant une fraction de l'électorat égal à 1/(nombre d'élus) environ (souvent un peu moins parce qu'on n'oublie pas les déperditions de voix possibles), et la possibilité, si chère à Mélenchon par exemple, de "récuser" des élus, par le vote. En effet, on peut toujours imaginer, sur les grands scrutins de listes, avoir quelques candidats disons très peu populaires. Avec ce système, ceux-ci ne pourraient pas être élus (ou réélus) s'il n'y a pas au minimum une fraction importante de l'électorat qui veuille en faire son représentant...
L'ancrage local persisterait, la représentation serait plus proportionnelle (si on prend des circonscriptions plus grandes qu'en Irlande: voir la différence entre scrutin législatifs avec peu d'élus par circo, et les scrutins municipaux où, comme c'est tout le conseil, il y a pas mal de candidats hors-parti par exemple qui peuvent être élus), et on garderait des élus avec une légitimité démocratique.
Le seul problème est le déroulement du dépouillement. Il faut du monde, cela doit durer toute la nuit, ou alors plusieurs journées, avec des bureaux centralisateurs où tous les bulletins sont recomptés. Ca pose évidemment des problèmes dans les gros départements (enfin, dans presque tous les départements, de toute façon). Le vote sur machine électronique apparaîtrait peut-être comme une solution. Il faut bien sûr que ce dernier soit parfaitement sécurisé, si tant est que ce soit possible.
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