de ligerien » Ven 3 Oct 2014 09:34
Uniquement sous l'aspect gauche-droite, je laisse de côté les possibilités internes à chaque camp, ce que ça aurait pu être au gré de fusions supplémentaires :
Les cadeaux faits par la gauche :
Eure et Loir : un siège de plus à gauche sans la dispersion, même avec une liste unique à droite, un peu plus largement que dans l'Eure.
Gard : un siège de plus à gauche, qui peut se mordre les doigts ici.
Haute-Garonne : un siège de plus à gauche en cas de liste PS-EELV ou PS-PCF.
Rhône : une gauche un peu plus unie aurait gardé son 3ème siège, même avec une droite unie.
Haute-Vienne : la guerre PS-FDG a sacrifié un siège.
Les cadeaux faits par la droite :
Alpes de Haute-Provence : le siège à droite sans le duel fratricide au 2ème tour.
Drôme : un siège de plus à droite sans la concurrence divers-droite.
Vaucluse : un siège de plus à droite (ou à l'extrême-droite si elle était unie). Département abondamment commenté.
Un peu plus tiré par les cheveux :
Ain : un siège de plus pour la droite d'extrême-justesse avec une liste de droite et la situation éclatée à gauche.
Allier : un siège de plus pour la gauche avec une candidature unique à gauche et toujours 2 concurrents à droite UMP+UDI.
Alpes-Maritimes : un siège de plus à droite avec une fusion des 2 1ères liste de droite, mais pas si la gauche avait été unie.
Eure : un siège de plus à gauche avec une liste unique, même avec une liste unique à droite, pour une poignée de voix.
Finistère : un siège de plus à gauche avec un seul rapprochement avec la liste PS, mais le 2-2 aurait été inévitable avec une liste unique à droite.
Hérault : un très hypothétique 3-1 pour une gauche rassemblée si la droite était restée aussi divisée.
Haute-Savoie : il y aurait pu avoir un siège miraculeux pour une gauche unie en conservant une droite aussi désunie.
Etranger : un siège de plus pour une gauche unie, uniquement si la droite était restée désunie.
Et tous les départements où le résultat était inéluctable (sans introduire de nouveaux candidats) : Aisne, Hautes-Alpes, Ardèche, Ardennes, Ariège, Aube, Aude, Aveyron, Bouches du Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Haute-Corse, Corse du Sud, Cote d'Or, Cotes d'Armor, Creuse, Dordogne, Doubs, Gers, Gironde, Ille et Vilaine, Indre, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Saône, Saône et Loire, Sarthe, Savoie, Seine-Maritime, Deux-Sèvres, Somme, Tarn, Tarn et Garonne, Var, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne, Belfort, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis et Futuna, Polynésie.
Dans les départements à 2 sénateurs, il y aurait à dire sur l'impact des personnalités, particulièrement dans les terres radicales : Mézard qui garde son siège en terrain pas évident pour la gauche, inversement des sièges de droite dans des terres de gauche que sont le Tarn, le Tarn et Garonne, le Gers.