Caroline a écrit:Jean-Philippe a écrit:
La question clé, c'est celle des primaires ouvertes ou non aux non membres de l'UMP.
Même la tenue d'une primaire ne semble pas être d'une certitude absolue, c'est au point que le 22 septembre, Alain Juppé a menacé Sarkozy d'un "conflit dur" en cas d'abandon de la primaire. (par la modification des statuts de l'UMP)
http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... imaire.phpRelativement à la "primaire ouverte", Alain Juppé s'y est déclaré favorable.
Ce n'est que depuis hier que Sarkozy a indiqué son accord avec une primaire.
L'ambiance du congrès UMP d'octobre s'annonce très tendue, Europe1 rapporte des déclarations de moins en moins amicales.
http://www.rtl.fr/actu/politique/nicola ... 7774494675Corondar a écrit: Et on peut accuser Sarkozy de beaucoup de choses, on ne peut pas lui dénier un sens tactique et politique certain. En 2012, il a tout fait pour être le candidat unique de son camp, afin de lui permettre un score relativement honnête au premier tour et d'écarter la menace Le Pen.
Aucune primaire, gêner Marine Le Pen, une déclaration de candidature tardive, une campagne improvisée, faire le meilleur score possible au premier tour et en cas de défaite c'est la faute des autres, quel grand "sens tactique" !
J'ai du mal à suivre le fil de votre message. Au début, si je vous suis bien, vous dites que la primaire n'est pas actée, puis vous dites que tout le monde s'y est rallié au sein de l'UMP (ce qui, en effet, semble bien être le cas). Cette apparente contradiction me rend votre avis sur la question peu claire : un éclaircissement peut-être ?
Pour l'ambiance au sein de l'UMP, croyez moi, je suis bien placé pour pouvoir dire que c'est nettement moins tendu (pour le moment hein, ça peut encore changer) que la campagne précédente entre Copé et Fillon. Après, que les responsables aient des problèmes d'ego, c'est pas nouveau, et c'est dans tous les partis comme ça (peut-être un peu moins dans ceux où on se coopte de père en fille, encore que...). Au niveau des militants c'est assez zen (ce qui n'était pas du tout le cas lors de l'élection précédente).
Quant au résultat de Sarkozy en 2012, plus de 27% au premier tour et plus de 48% au second, quant on voit le rejet que peut inspirer le bonhomme chez pas mal de monde et son bilan (au mieux je le trouve mitigé, et pourtant je suis militant UMP :) ), oui je maintiens, c'est pas mal. On rappellera que fin 2011, des sondages lui prédisaient des scores pas beaucoup plus flamboyants que ceux de Hollande actuellement.
Mais on est d'accord, il a perdu, et c'est (entre autres) pour ça que je ne souhaite pas le voir porter de nouveau les couleurs de ma famille politique en 2017 (mais, encore une fois, l'élection à la présidence de l'UMP n'augure en rien de la primaire à venir en 2016).
Caroline a écrit:Corondar a écrit:
J'ai même un ami (un cas unique à mon avis) qui veut de Sarkozy comme candidat de l'UMP en 2017, mais qui ne veut pas de lui en tant que président du parti (j'ai beau essayer de lui expliquer que, maintenant que Sarkozy est candidat à la présidence du parti, si il perd c'est alors la fin de la partie pour lui et qu'il ne pourra plus être candidat à la primaire, il ne veut rien entendre...).
Une défaite de Sarkozy dans cette élection à la présidence de l'UMP est une idée peu crédible, selon un sondage Ifop-Figaro-Europe1 publié le 22 septembre, le scrutin de la présidence de l'UMP devrait être un succès pour Sarkozy :
Sondage Ifop-Figaro-Europe1(publié le 22 septembre) Sarkozy : 75 %
Bruno Lemaire : 16 %
Hervé Mariton : 2 %
Là aussi, nous sommes d'accord, je pense que l'élection à la présidence du parti est pliée. Maintenant, en politique, il n'y a qu'une chose de certain, c'est que rien n'est jamais certain. C'est pour cela, qu'à mon humble niveau, je fais campagne pour Bruno Le Maire.
Merci d'avoir partagé ce sondage dont je n'avais pas connaissance. Je vais aller voir, par contre, la méthodologie et le nombre de personnes interrogées. Étant donné que seuls les militants UMP voteront et qu'il est très difficile de tester un échantillon correct aussi réduit, j'émets quelque doute. Tout ça me rappelle un peu les sondages faits auprès de sympathisants pendant la période Copé-Fillon, qui prédisaient tous une belle victoire au second. On a vu le résultat...