Corondar a écrit:C est assez étrange de faire voter la confiance à un gouvernement incomplet, dont la constitution finale se fait au lendemain du dit vote. Passons... Autre originalité : Desir est désavoué à la direction du PS, donc on le récompense par un portefeuille. Et l Élysée nomme le nouveau premier secrétaire sans passer par la case congrès. Passons bis...
Mais il y a des raisons concrètes, alors que le vote de tous n'était pas acquis il fallait limiter la casse, or les nouveaux membres du gouvernement (et s'il y en a peu chez les ministre il y en a 8 ou 9 chez les secrétaires) ne sont remplacés à l'AN que dans un mois, il valait mieux les avoir pour le vote de confiance (même si ça n'aurait pas fait basculer le vote).
Corondar a écrit:Au niveau du vote de confiance, la fronde de l aile gauche du PS a été, comme attendue, assez limitée. Quoique, 11 députés du parti majoritaire qui s abstiennent sur la confiance ça reste notable. Pour EELV, au regard des résultats (et de ce qui leur était proposé pour rester), je ne comprends pas trop pourquoi ils ne participent plus.
Selon les commentateur que le parti au pouvoir ne soutienne pas entièrement son gouvernement serai une première sous la Ve.
Pour EELV c'est étrange dire ça en disant parlant ensuite de la continuité du discours social libéral, de la volonté de rigueur, de mesures sarkozystes. Pour ce qui est des propositions la raison est simple : elles étaient déjà faites en 2011, il y a eu un accord signé de 18 pages qui n'a pas été respecté durant les deux ans (et qui allait plus loin que les promesses de Valls), il n'y a aucune raison de croire des promesses alors que la confiance n'existe plus. L'idée étant "S'ils y croient vraiment, qu'ils le fassent, et on reviendra".