Elections municipales 2014 - Haut-Rhin

[Républicain67]

Si je ne me trompe pas, Bischheim, cité cheminote (gare de triage de Hausbergen, ateliers SNCF), un peu comme Saint-Pierre-des-Corps, avait été communiste jusqu'en 1983.

[Jean-Philippe]

Si je ne me trompe pas, Bischheim, cité cheminote (gare de triage de Hausbergen, ateliers SNCF), un peu comme Saint-Pierre-des-Corps, avait été communiste jusqu'en 1983.

Socialiste depuis 1947, la commune a eu un maire apparenté PCF en 1977. Depuis elle est à droite.

[Républicain67]

Je vous remercie.

[Républicain67]

En effet, c'est en 1983 qu'André Klein-Mosser a fait basculer la cité cheminote à droite, qui avait pourtant été à gauche (SFIO, PS, PCF) depuis la Libération.

[Républicain67]

Étonnant que le FG n'ait pas réussi à monter une liste à Colmar, deuxième ville du département, alors que LO n'a, elle, pas eu de mal à trouver des colistiers. Quoi qu'il en soit le poids de l'extrême gauche devrait être marginal dans le département, sauf à Mulhouse, où le FG peut monter jusqu'à 5%, et enlever de précieuses voix à Freyburger au premier tour, dans la lutte serrée qu'il mène face à Rottner. Pour Staffelfelden, je confirme qu'il s'agit de la dernière municipalité "communiste" (Pilarz n'est plus membre du parti) depuis très longtemps. Les communistes ont perdu toutes leurs autres mairies en 1983 si je ne me trompe pas. Il est vrai, qu'ils n'en avaient jamais eu beaucoup, tant l'Alsace a toujours été la région la plus anticommuniste de France, pour des raisons historiques faciles à comprendre.

Pourtant la situatio avait de loin été la même dans les années 20 et 30 (Daul, Huber, avec un PC très autonomiste), avec malheureusement pour les communistes alsaciens, la dérive de Mourer, Hueber et compagnie vers le nazisme et la collaboration durant l'annexion de 1940-44.

[comtedeparis]

Il est vrai que les communistes avaient une certaine influence durant l'entre-deux-guerres. Celle-ci était avant tout limitée à Strasbourg et à sa proche banlieue, avec des figures comme Hueber, Mourer ou Daull, dont le succès s'expliquait principalement par leur position très favorable à l'alsacien et à l'autonomisme, contrairement aux socialistes.
Le rejet de l'autonomisme après 1945, et surtout le retour des "malgré nous" de Tambov ont complètement décrédibilisé le PCF dans la Région. On peut rappeler que Marchais faisait 5% en 1981, contre 15% au niveau national par exemple.