Election présidentielle 2012 :
1er tour (Participation : 78,49%)
2e tour (Participation : 78,88%)
Elections municipales 2008 :
1er tour (Participation : 58,29%)
2e tour (Participation : 55,92%)
Candidats déclarés :
Informations sur la ville
Département : Indre-et-Loire
Région : Centre
Population : 135 218 habitants
Municipalité sortante :
Maire : Jean Germain
Elu depuis : 1995 Etiquette :
Se représente : oui
Tendance :
La ville basculera-t-elle en mars 2014 ?
Présentation
Fief du gaulliste atypique Jean Royer de 1959 àsa défaite en 1995 à75 ans face àl'actuel maire Jean Germain (élu alors en triangulaire avec 42,4 % grâce au maintien de l'ancien 1e adjoint RPR Michel Trochu), la ville s'est ancrée àgauche avec les faciles victoires de 2001 (53,48%) et 2008, àchaque fois face àRenaud Donnedieu de Vabres, désormais simple conseiller municipal. La droite a depuis octobre 2013 un chef de file àopposer au maire sortant qui se représente pour un 4e mandat, en la personne du conseiller général du canton Centre, Serge Babary. Un basculement est peu probable dans ces circonstances, malgré un FN qui aura du mal àse qualifier (7,65% aux législatives).
Voir aussi le sujet consacré aux élections municipales dans le département d'Indre-et-Loire.
curieux a écrit:Situation très incertaine à Tours:
BABARY (UMP-UDI) 36,43%
GERMAIN (PS-PC-MODEM) 27,83%
GODEFROY (FN) 12,93%
DENIS (EELV) 11,3%
BOURDIN (PG) 8,36%
EXG (2 listes): 3,16%
Des sondages contredits, un score du maire sortant très décevant, un FN au 2ème tour ("historique" à Tours) et des listes de gauche en dehors du PS à un score élevé.
Rien n'est fait dans cette ville pourtant non citée par les médias nationaux comme pouvant basculer.
D'autant plus que la fusion entre PS et EELV n'est pas assurée, les relations étant loin d'être excellentes entre les 2 listes, le chef de liste écolo ayant même déclaré qu'il discuterait également avec la liste du PG. Il détient clairement les clés des élections et voudra faire monter les enchères. Sans cette fusion, c'est perdu d'avance pour le PS.
J. Germain paye clairement deux effets: le contexte national, désastreux pour le PS, et le contexte local qui le voit en difficulté en raison de l'affaire des mariages chinois et des critiques qu'il subit sur l'aspect "cumulard" et qui ont fait monter les listes à sa gauche.
C'est très chaud pour lui.
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