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Même si en 2008 les sondages donnaient bien plus d'avance à Estrosi qu'il n'en a eu en réalité, cela semble très bien parti pour une réélection du motodidacte. Avec deux réalisations emblématiques qui plaisent beaucoup : le grand stade Allianz Riviera et la coulée verte sur le paillon au centre de Nice, la force de propagande de la "machine" municipale alliée au quotidien local ( la ville de Nice et le département sont les principaux annonceurs d'un journal au bord de la faillite) donne à plein.
De plus la candidature Bettati qui a beaucoup agité le microcosme semble faire un flop : les niçois sont légitimistes et l'étiquette UMP prime (ça a été le cas en 2008). Surtout c'est un assemblage hétéroclite de dissidents de tous les partis, ils sont d'abord et seulement anti-estrosi ce qui n'est pas suffisant. la notoriété de la tete de liste reste très insuffisante.
P Allemand le leader d'une gauche divisée ( candidature FG) et affaiblie par ses dissidents manque de charisme et ne rassemble pas au-delà du petit électorat traditionnel de la gauche niçoise.
L’extrême droite n'a pas disparu mais elle est elle aussi très divisée. le parachutage pour le FN d'Arnautu est un fiasco, la constitution de sa liste (très RBM bien comme il faut ) a exclu tous les grognards traditionnels du FN local . Ceux ci rejoindraient un Peyrat tout à sa vengeance. Enfin les jusqu'au-boutistes de l’extrême droite que sont les identitaires en rajoutent dans la division de cette famille politique.
Le seul problème qui peut se poser à C.Estrosi pourrait venir.... des autres communes de la métropole : le transfert de la dette niçoise à la méga-structure intercommunale commence à faire tousser. ainsi c'est devenu l'enjeu des municipales à <Villefranche sur mer de l'intervention des cadors Estrosi & Ciotti.
