de SALVAT » Lun 25 Nov 2013 13:55
GERZAT (10400 habitants) ; Crise au PS (suite)
Grâce à un article documenté de Laurence Couperier dans la Montagne de ce jour, on peut mesurer, chiffres à l'appui, l'ampleur des dégâts intra-PS .
Il y a un an, la section comptait 34 adhérents et aurait atteint les 113 en avril 2013
La fédération a voulu se charger de départager les candidats à la primaire et a désigné Grégory LEPEE..
Résultat : 40 militants ont démissionné dont le secrétaire, dont l'ancien maire, dont l'ancienne conseillère générale, dont le premier adjoint actuel, dont 3 conseillers et dont la doyenne locale des adhérents du PS (depuis 1969)
Des démissions par internet, des courriers à François HOLLANDE et Harlem DESIR, ont suivi, bref...
Deux listes dissidentes sont constituées l'une conduite par Roland DUVIQUET, l'autre par Alain DURAND, candidats évincés par la Fédération dirigée par Alexandre POURCHON....
Au passage, il nous est indiqué que via internet, il avait été procédé à des adhésions dans cette section avec une moisson (nous sommes en Limagne céréalière !) de 18 nouveaux adhérents. Début 2013, environ 60 nouveaux adhérents avaient rejoint la section : on était dans le processus électoral visant à désigner le premier fédéral. Or, les 18 nouveaux avaient été intégrés, tandis que les 60 ne l'avaient pas été....ce qui avait fait désordre et objet de polémiques entre militants de GERZAT : toujours est-il qu'Alexandre POURCHON avait remporté démocratiquement le siège de premier fédéral.
On peut imaginer que les deux listes dissidentes fusionneront en vue du second tour.
Elevons-nous en altitude et allons du côté de BROMONT LAMOTHE , commune se développant autour de la sortie autoroutière de l'A89.
Deux candidats du PS, dont le maire sortant, pour conduire la liste : Alexandre POURCHON s'y transporta, dit-on, pour jouer de ses talents de "médiateur"...sauf que la réunion, tenue en un lieu public - où l'on sert de la boisson - a tourné au pugilat.
Donc, échec de la médiation : décidément, le premier fédéral a plutôt tendance à envenimer les différends entre militants.
Conclusion qui m'est personnelle : il est heureux, pour le Puy-de-Dôme, qu'Alexandre POURCHON n'ait pas décroché, en 2011, la présidence du Conseil Général, où la salle des séances aurait pu être transformée en "ring" et les débats en des joutes sans fin ne débouchant sur rien d'utile pour les habitants du Puy-de-Dôme.
Bertrand SALVAT