de SALVAT » Jeu 7 Mar 2013 14:58
Sur les 10 communes de 3500 habitants et plus que compte l'Aveyron, les élections municipales de 2008 avaient été marquées par un net fléchissement à gauche notamment à RODEZ et à MILLAU et un renforcement des municipalités de gauche dans leur ancrage local, le seul mouvement inverse concernant VILLEFRANCHE de ROUERGUE.: ceci joint à des mouvements identiques dans des communes rurales avait conduit à l'élection de 2 sénateurs (PS et DVG) quelques mois plus tard.
Seules en dehors de VILLEFRANCHE, déjà citée, ESPALION et LUC demeurent donc à droite.
Aujourd'hui, la gauche serait en passe de l'emporter dans 9 communes, ESPALION, seule, lui échappant.
En effet, il n'est pas un scrutin depuis 2008 où la gauche ait été minoritaire , y compris à Villefranche dont la personnalité du maire peut seule expliquer que dans cette cité de tendance radicale de gauche/PS, la droite ait pu l'emporter. Sa liste pourra-t-elle rééditer l'exploit ? Poser la question est y répondre car la gauche y a rassemblé en 2012 jusqu'à près des 2/3 des voix.
Stephed nous a signalé la probable candidature du député CENSI à RODEZ : il y fut minoritaire au second tour des législatives tout comme le candidat qu'il soutenait aux présidentielles...Parviendra-t-il à renverser une telle tendance ? Seule une situation sociale très dégradée à mettre au mécompte du gouvernement actuel, de même qu'une union totale de la droite, du centre et des reports complets de l'électorat du FN pourraient l'épauler dans ce qui apparaît encore, à ce jour, comme une aventure.
Il en est de même de MILLAU, où les divisions avaient également fleuri y compris au second tour et où le député Alain MARC (PRV) a été mis en minorité sur la ville, à l'instar du président sortant totalement "enfoncé" quelques semaines plut tôt.
LUC a voté à gauche rejoignant la tendance observée dans le bassin ruthénois et pourrait donc changer de municipalité tandis qu' ONET le CHATEAU qui avait basculé de droite à gauche en 2001 semble, à ce jour, éloignée de tout retour à ses anciennes traditions plus conservatrices, la rurbanisation aidant.
ESPALION demeurerait isolée, au centre droit, dans cette tranche démographique.
Bertrand SALVAT