Herimene a écrit:Le qualificatif extrême-gauche tend effectivement à marginaliser ses listes. Même s'il est probable qu'hormis éventuellement à Paris elles ne dépassent ni la sphère politique ni les scores de l'extrême-gauche classique, c'est effectivement sans doute un signe de partialité du sondage. Après je demande à voir s'il ne s'agit pas tout simplement de la future classification de ce type de listes, FG sans PCF, par le Ministère de l'Intérieur. Je ne crois pas le PG référencé par celui-ci, ce qui paraît assez normal étant donné la jeunesse du parti et ses faibles résultats électoraux, d'autant plus en indépendant. L'étiquette FG existe mais en l'absence du PCF elle ne sera pas utilisée par le Ministère de l'Intérieur. La création d'une étiquette PG semblant peu probable et celle de DVG étant assez trompeuse, l'attribution de l'étiquette EXG paraît du coup assez réaliste... quelque peu stigmatisante il est vrai mais bon relativement révélatrice au final de la volonté d'isolement et d'opposition à la gauche classique que propose ce type de listes.
J'ignore comment le ministère de l'intérieur désignera les listes Front de Gauche auxquelles le PC n'a pas souhaité se joindre, mais l'institut n'est évidemment pas tenu par ces catégorisations! Pour que le sondage soit honnête et réaliste, il faut mettre les personnes interrogées en mesure d'identifier correctement l'offre politique. La logique aurait donc voulu que la dénomination soit proche de ce que les électeurs pourront trouver sur les documents officiels et qu'utilisent les listes...