Les chiffres intègrent les comptes de la commune et ceux de son agglomération, mais sont rapportés par habitant. Le palmarès est établi selon la moyenne de six critères : la dette, la solvabilité (capacité à rembourser la dette), les dépenses d'équipement (investissements), les charges de personnel, la rigidité structurelle (marges de manoeuvre financières une fois toutes les charges payées) et les impôts locaux.
Impossible évidemment de dire qu'un camp politique gère mieux qu'un autre, d'autant plus que beaucoup de situations critiques sont des héritages (à Saint-Étienne et Nice notamment).
Dans les villes les moins endettées (par habitant), on retrouve Villemomble, Neuilly-sur-Marne et Puteaux (avec moins de 20 euros) contre plus de 11 000 à Levallois-Perret.
Parmi les départements, sur une note de 10, on va de 8,6 pour l'Indre à 2,4 pour le Tarn.
Pour les régions, la Martinique et l'Aquitaine sont en tête avec 8 et 7,6 contre 3,8 et 3,4 pour l'IDF et le NPdC.
Les départements moins urbanisés s'en sortent souvent mieux, de même que ceux qui sont plus dynamiques démographiquement parlant, mais il y a des contre exemples (Haute-Marne et Bouches du Rhône s'en tirent bien).