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On constate tout de même la modestie des ambitions du FN dans le Bas-Rhin, surtout si l'on compare avec des municipales comme celles de 1995 ou même 1989... Il est frappant de constater que le FN ne présente pas de candidats à Schiltigheim, Bischheim, Hoenheim, Ostwald ou encore Lingolsheim, où il avait dépassé 10% en 1995, et où il aurait probablement pu provoquer à nouveau des triangulaires. Cela montre l'important déficit de personnalité du parti dans le département, et son affaiblissement en termes de cadres depuis la scission de 1998, dont il ne s'est toujours pas remis... L'implantation de P. Ellès à Illkirch n'a rien de comparable à celle d'un GP Noth dans les années 1990. De la même façon, on ne connait toujours pas le nom des têtes de listes à Haguenau, Sarre-Union ou même Strasbourg finalement. Pour un département où Marine Le Pen a dépassé 21%, c'est un peu maigre!
Pour ce qui est des autres sujets, la candidature Carbiener à Saverne était attendue, reste à savoir s'il ne pâtira, comme aux législatives du retrait de son "meilleur ennemi" Emile Blessig. Il est toujours difficile à un ancien maire battu de revenir, mais si l'on se fie à son score des cantonales de 2011 tout espoir lui est permis. A voir quels seront ses adversaires UMP et peut être PS.
De la même façon, le duel Sancho Andreo/Hoerlé était attendu. Tout l'enjeu sera de savoir si Hoerlé réussira à ne pas apparaitre trop "usé" après 30 ans au poste de premier adjoint de Klein Mosser, et si Sancho Andreo, après deux échecs, ne sera pas fortement affaibli par un contexte national à priori défavorable à la gauche. De la même façon, à Ostwald, la division de la droite avait provoqué le basculement à gauche et le retour de JM Beutel; tout 'enjeu sera de savoir si elle peut cette fois se préseter unie et battre Beutel, dans une ville qui avait assez nettement voté Sarkozy en 2012.