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Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

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Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede stephed » Mar 9 Nov 2010 08:46

Le groupe UMP de la région midi-pyrénées s'est scindé en deux entre les partisans de Brigitte BAREGES, député-maire de Montauban, chef de file malheureuse (et ecrasée) aux elections de mars, et Gérard Trémège, maire de Tarbes.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/11 ... ional.html
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede maxxx » Mar 9 Nov 2010 15:47

Je ne comprends toujours pas ce que Brigitte Barèges est allée faire dans cette galère : tout le monde savait que la région Midi Pyrénées serait imprenable et, qu'avec le contexte national, elle se prendrait à coup sûr une sacrée tôle...

Il semble que la maire de Montauban ait fait marche arrière quant à son projet de délaisser l'assemblée nationale pour le conseil régional : ça parait assez logique, elle a fait une telle erreur stratégique qu'il lui faudrait maintenant plutôt se replier sur sa ville de Montauban pour envisager une reconduction en 2014, reconduction qui semble à l'heure actuelle plus que compromise...Avec cette scission du groupe UMP-DVD, il est clair que Brigitte Barèges ne pourra, même à moyen terme, fonder d'espoir sur une reconquête de l'exécutif régional (même en mars, après sa défaite, j'estimais le projet complètement fou)...En plus, avec des départements-bastions comme l'Ariège ou le Lot, il est certain que l'institution des conseillers territoriaux favorisera ici la gauche...

De toute façon, même en cas de grosse claque à gauche en 2014 (donc dans l'hypothèse où la gauche prend le pouvoir en 2012 au national et soit 2 ans après au fond du trou de l'impopularité), la région Midi-Pyrénées restera à gauche : franchement, elle a, un peu comme l'Alsace, un petit côté insubmersible...Même en cas de gifles du type "2004 à l'envers", la gauche conservera toujours le Limousin et cette région...

Un peu à l'image de la démission de Valérie Létard dans le NPDC, qui a redonné le chef de filat de l'opposition au canal de l'UMP implantée au CR (Philippe Rappeneau), je pense qu'on se dirige à terme vers une remontée en puissance de Gérard Trémège ; ça ne résoud rien pour la droite, car le maire de Tarbes a fêté en septembre ses 66 ans et en aura donc 70 en 2014 : il devrait à ce moment quitter l'hémicycle régional (soit en se retirant de la vie politique, soit en tentant un dernier mandat municipal) et ne sera en tout cas probablement pas le chef de file de la droite (en plus, avec les territoriales, il faudrait qu'il se trouve un canton : tous les cantons de Tarbes sont à gauche et il a lui même perdu le sien en 1998).
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede stephed » Mar 9 Nov 2010 15:59

je pense que Brigitte Barèges a voulu se présenter à cette élection, non pas pour gagner la présidence: personne à l'UMP, tant nationale que locale n'y croyait, mais pour pouvoir revendiquer cet "acte de courage" politique pour, peut-etre, avoir un ministère par la suite.

Je crois aussi que Xavier Darcos a fait le même calcul en Aquitaine mais mal lui en a pris..
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede stephed » Mar 9 Nov 2010 16:05

L'un des problèmes de la droite en midi-pyrénées depuis les années Baudis est que ses ténors n'ont pas envie de prendre de risques et de se contenter de stranpotins régional ou cantonal.

Dans la majorité des départements la liste des candidats UMP aux cantonales est à ce point édifiante: la plupart d'entre eux ne sont même pas connus de la majorité des militants.

Les dirigeants considerant que la victoire est de présenter des candidats partout, pas d'avoir la majorité des votes
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede Jean-Philippe » Jeu 25 Nov 2010 11:43

Trémège a emporté dans ses bagages des élus UMP, et pas les moindres : la chef de file du Gers, Christiane Pieters, celle du Lot, Monique Martignac, l'ancienne adjointe à la culture à la mairie de Toulouse, Marie Déqué, et des supporters de Barèges de la première heure comme Jean-Luc Rivière ou le maire de Léguevin, Stéphane Mirc. Laurent Cuzacq (Nouveau centre, Haute-Garonne), Marie-Pierre Chaumette (MPF, Haute-Garonne) et Catherine Corrège (Nouveau centre, Hautes-Pyrénées) complètent la liste des séditieux. Ils formeront désormais le groupe Républicains et Territoires présidé par Gérard Trémège.


http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/09/944441-La-droite-se-dechire-au-conseil-regional.html

Les dissidents représentent la moitié des départements : tous les élus des Hautes-Pyrénées (2), du Gers et du Lot (1 chacun) et la majorité de ceux de Haute-Garonne (5/9). 5 sont des UMP purs, il y a un MPF, un UMP PRV et 2 NC (une app).
Exceptés une élue NC et un ex PRG, tous les autres fidèles de Barèges sont UMP.
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede Robespierre » Jeu 25 Nov 2010 12:51

maxxx a écrit: 1) De toute façon, même en cas de grosse claque à gauche en 2014 (donc dans l'hypothèse où la gauche prend le pouvoir en 2012 au national et soit 2 ans après au fond du trou de l'impopularité) ...
... je pense qu'on se dirige à terme vers une remontée en puissance de Gérard Trémège ; ça ne résoud rien pour la droite, car le maire de Tarbes 2) a fêté en septembre ses 66 ans et en aura donc 70 en 2014 : il devrait à ce moment quitter l'hémicycle régional (soit en se retirant de la vie politique, soit en tentant un dernier mandat municipal) et ne sera en tout cas probablement pas le chef de file de la droite (en plus, avec les territoriales, 3) il faudrait qu'il se trouve un canton : tous les cantons de Tarbes sont à gauche et il a lui même perdu le sien en 1998) .


1) C'est marrant de conditionner l'issue des élections locales à l'image des élections "midterm" que connaissent les Etats Unis ... comme si un déterminisme faisait que désormais toute majorité au pouvoir au national perdait les élections locales ... je voudrais rappeller que le gouvernement Jospin a remporté les élections cantonales et régionales de 1998, qu'il a remporté les Européennes de 99 ... alors on me dira qu'il a perdu les municipales de 2001 : globalement oui, mis à part quelque conquêtes emblématiques, mais l'analyse a démontré qu'il s'agissait plus d'une abstention des électeurs de gauche que d'un mécontentement généralisé à l'égard du gouvernement de l'époque.

2) 70 ans en 2014 ? S'il est en bonne santé où serait le problème. Etre un candidat âgé ne doit plus être un problème sinon on généralise l'idée négative à l'égard des séniors (je me suis déjà expliqué là dessus). Qui plus est : quel âge avait Malvy en 2010 ?? : 74 ans ! alors ...

3) Il n'a plus aucune emprise territoriale ?? Bah quelle importance ... le redécoupage cantonal est pour bientot ! Et en plus il aura lieu par voie de décret ... "ni vu ni connu" jte taille une circo territoriale à ta mesure ... ils sont experts là dessus !
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede maxxx » Jeu 25 Nov 2010 13:44

Pour répondre brièvement :

1) J'avais bien précisé : dans l'hypothèse où - reconnaissons quand même que les élections intermédiaires sont la plupart du temps des votes sanctions pour la majorité nationale en place. D'accord, il y a des exceptions, c'est vrai mais ça reste justement des exceptions. Pour les européennes de 1999 comme celles de 2009, on tend souvent à dire que la majorité nationale les a gagné mais c'est quand même artificiel quand on pense qu'il s'agit d'un scrutin à un seul tour - en 1999, le PS était comme l'UMP en 2009 devant mais dans un cas comme dans l'autre la gauche puis la droite gouvernementales étaient derrière en cumul des voix et pourcentage...En 1998, je suis d'accord pour les cantonales mais est-ce plus la gauche qui a gagné que la droite dans son ensemble qui a perdu, du fait de la présence de l'extrême droite ?. Et en 2001, on peut réfléchir aux causes (à savoir l'abstention des électeurs de gauche), mais il n'empêche qu'en dehors de Paris et Lyon, c'était la Bérézina pour la gauche avec toutes les mairies perdues - et dans ce cas, je ne vois pas pourquoi on ne dirait pas que les défaites intermédiaires de la droite en 2008 ou en 2010 sont dues elles aussi à une démobilisation de l'électorat de droite - ce sont des explications classiques et de toute façon, si les électorats se démobilisent, c'est aussi bien souvent parce qu'ils veulent sanctionner, sont a minima déçus, sans pour autant choisir l'autre camp. Je ne me base pas sur les résultats des mi-term aux USA mais sur un constat depuis longtemps et pas qu'en France (cf. Les défaites dans les Länder allemands des coalitions - ce fut le cas pour le tandem Schröder-Fischer en 2002-2005, c'est maintenant le cas pour la coalition CDU-FDP) ; comme toute théorie, il y a des exceptions mais elles sont quand même rares (le cas de la droite italienne aux dernières régionales par exemple).

2) L'âge n'est pas un critère absolu, j'en conviens bien...Mais, dans la majorité des cas, atteindre le seuil des 70 ans fait réfléchir. Ok, Martin Malvy a 74 ans mais ce n'est pas du tout la même chose : il est le sortant et conduit le CR depuis 1998. Ce n'est pas le cas de Gérard Trémège et il est quand même assez rare que l'on fasse appel pour des conquêtes à des personnes de 70 ans ou plus - et les rares cas existants font quand même réfléchir, je pense à Camille Geuthier à Limoges en 2008 pour l'UMP par exemple...Et je pense honnêtement qu'à cet âge, on pense plus à se reconcentrer sur un mandat unique plutôt que sur plusieurs mandats : je ne dis pas qu'il soit exclu que Trémège reparte pour un dernier mandat à Tarbes en 2014, c'est tout à fait possible (cf. Marie-Josée Roig qui a été réélue en 2008 pour un 3ème mandat à 69 ans), mais je ne pense pas qu'il soit vraiment combattif pour être chef de file aux territoriales - ça n'enlève de toute façon rien au sens de mon propos qui était de dire qu'avec les territoriales, la droite n'a aucune chance de conquérir les Midi-Pyrénées : dans un scrutin majoritaire, et on a beau faire n'importe quel découpage bien calculé par décret, la gauche enverra des bataillons massifs de conseillers territoriaux dans l'Ariège, le Lot, le Gers, la Haute-Garonne...En cas de vague bleue, la droite ne peut espèrer, au scrutin majoritaire, que prendre le dessus dans l'Aveyron voire le Tarn et taquiner la gauche dans le Tarn et Garonne...Ca m'étonnerait que Gérard Trémège veuille multiplier la même année, à 70 ans, les combats surtout que le combat départemental comme régional est perdu d'avance : il se contentera d'une belle réélection à Tarbes en tentant de se maintenir à la présidence du Grand Tarbes...
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede stephed » Mer 1 Déc 2010 10:56

suite des èvenements:


La rupture est bel et bien consommée entre Brigitte Barèges et ses anciens collègues du groupe d'opposition au conseil régional. La fédération de l'UMP 31 est, elle aussi, au bord de l'implosion.

L'UMP de Midi-Pyrénées a touché le fond le dimanche 21 mars 2010 et pourtant, depuis l'élection triomphale (67,7 %) de Martin Malvy (PS) au conseil régional, elle continue de creuser. Reléguée à l'accessoire d'une politique territoriale sur laquelle les 22 élus - sur 91 - de la liste conduite par Brigitte Barèges ne sont d'aucune influence, l'opposition vient de sombrer définitivement dans les abysses de ses querelles internes. C'était écrit. Contestée dans son propre camp tout au long de la campagne qui a précédé le scrutin du printemps dernier, la député-maire de Montauban paie cash sa déculottée électorale, son déficit de notoriété et faute suprême à droite, ses méthodes politiques soviétiques (lire ci-contre).

Depuis le 8 novembre, le groupe « Osons Midi-Pyrénées » n'est plus que l'ombre de lui-même, vidé d'une partie de sa substance par Gérard Trémège. Le maire UMP de Tarbes a claqué la porte avec huit colistiers, créé le groupe « Républicains et territoires », et n'a pas fini de siphonner parmi les douze derniers fidèles de Brigitte Barèges. « Bientôt, le rapport de forces sera inversé », professe un soutien de Trémège, en annonçant aussi la prochaine prise de contrôle du groupe d'opposition par le maire de Tarbes. Sous le coup de la loi anti-cumul, l'élue de Montauban doit en effet abandonner ses fonctions électives régionales, sans doute en décembre.

Jeudi dernier toutefois, Brigitte Barèges a contacté son rival et tenté de recoller les morceaux. « Mais il est trop tard et le contentieux trop lourd », considère-t-on dans le camp des séditieux, où le geste amical de la député-maire de Tarn-et-Garonne est jugé suspect.

« Tout s'apaisera avec le temps »
« C'est une main tendue franche et sincère », souligne pourtant Vincent Novès. Fidèle de Mme Barèges, il explique que « cette tentative de réconciliation a reçu l'onction de Jean-François Copé, partisan, lui aussi d'une unité retrouvée. Nous y parviendrons car au fond, les raisons du désaccord sont futiles. Tout cela s'apaisera avec le temps », veut croire Vincent Novès.

« Elle ne veut pas porter seule la responsabilité de la division aux yeux des cadres nationaux de l'UMP », estiment de leur côté les proches de Trémège, alors que la gauche régionale voit poindre un risque plus grand pour Brigitte Barèges. « Si les Valoisiens de Borloo cèdent à leurs velléités d'indépendance, l'UMP pourrait disparaître du champ politique régional », déclare l'Aveyronnais Christian Teyssèdre (PS), qui observe une sorte de filiation entre le groupe « République et territoires » de Raffarin au Sénat et celui de Trémège, « Républicains et territoires » à la région. « Ce n'est pas étonnant, les deux hommes ont le même ADN politique de centre-droit, rappelle Teyssèdre.

À quatre mois des élections cantonales, cet affaiblissement sans précédent de l'UMP en Midi-Pyrénées pourrait être sévèrement reproché à Brigitte Barèges qui déglingue tout ce qu'elle touche », estime enfin le maire de Rodez.

Il faut dire que l'alliée de l'ancien maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, n'est pas la dernière à souffler sur les braises qui consument depuis de longues semaines la fédération UMP de Haute-Garonne, elle aussi au bord de l'implosion. Les tensions sont telles que l'autorité nationale du parti présidentiel a avancé d'une semaine la date du scrutin interne, même si d'autres raisons sont invoquées par Paris.

L'élection qui désignera le nouvel état-major de l'UMP départementale aura donc lieu les 4 et 5 décembre prochains, sur fond de suspicion d'espionnage interne de l'ordinateur de la présidente sortante, et de chasse aux faux électeurs pour le compte de Jean-Luc Moudenc.

« Depuis le mois de septembre, nous sommes englués dans ce processus démocratique de la vie du parti. Une fois cette échéance accomplie, nous pourrons nous intéresser enfin aux cantonales », soupire Christophe Cluzel, proche collaborateur de Christine de Veyrac. Moudenc ne dit pas le contraire, lui qui rêve de conquérir l'appareil politique départemental pour asseoir son statut de candidat naturel aux prochaines élections municipales de Toulouse.

« Depuis deux ans, la fédération est en état de désunion chronique. Il est temps d'en finir et de trancher le débat une fois pour toutes », grince l'ancien maire de la Ville rose.


http://www.ladepeche.fr/article/2010/12 ... l-UMP.html
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Re: Déchirement de l'UMP en région midi-pyrénées

Messagede stephed » Jeu 16 Déc 2010 11:32

les conséquences de la rupture au conseil régional sur le groupe UMP à la mairie de Toulouse:

""Nouvel épisode de la guerre fratricide que se livre la droite locale : cinq élus d'opposition s'apprêtent à quitter « Toulouse pour tous », le groupe présidé par Jean-Luc Moudenc.

La droite est en train d'exploser au conseil municipal de la ville de Toulouse. Cinq élus d'opposition, René Bouscatel (UMP), Serge Didier (Nouveau centre), Marie Déqué (UMP), Chantal Dounot (UMP) et François Chollet (UMP) s'apprêtent à quitter le groupe présidé par Jean-Luc Moudenc, « Toulouse pour tous ». Ils devraient se réunir aujourd'hui autour d'un repas avant d'officialiser la scission vendredi au cours du conseil municipal. Ce nouveau groupe, baptisé « Toulouse Métropole » serait présidé par René Bouscatel, qui faisait autrefois partie de la garde rapprochée de Philippe Douste-Blazy avec Déqué et Chollet. De fait, Jean-Luc Moudenc, qui avait déjà dû faire face au départ de cinq élus proches du Modem, se retrouverait à la tête d'un groupuscule d'opposition de sept personnes. « Il ne s'agit pas d'un caprice. Notre décision est liée au comportement de Jean-Luc Moudenc. On a affaire à quelqu'un qui joue tout seul, qui ne fait confiance à personne. Le climat était devenu irrespirable », explique l'un des élus sécessionnistes sous couvert d'anonymat. « ça secoue très fort en ce moment » raconte un autre.

Guerre fratricide
Un épisode de plus dans la guerre fratricide qui ravage depuis plusieurs mois le camp de la droite toulousaine et régionale. Le 8 novembre dernier au conseil régional Midi-Pyrénées, neuf élus d'opposition avaient claqué la porte du groupe de Brigitte Barèges « Osons Midi-Pyrénées ». Et en Haute-Garonne, c'est une bataille féroce que se livrent la présidente de l'UMP 31, Christine de Veyrac, et l'ancien maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, pour le contrôle de la fédération UMP. Le 5 décembre dernier, Jean-Luc Moudenc a remporté la première manche des élections internes de l'UMP 31 en obtenant une majorité de sièges au comité départemental ; il devrait logiquement être désigné à la présidence de la fédération ce vendredi. Mais des recours ont été déposés pour contester les résultats d'un scrutin entaché de soupçons de graves irrégularités. Dénonçant « l'opacité qui a entouré le processus électoral », la secrétaire départementale de l'UMP, Chantal Dounot, a d'ailleurs démissionné de ses fonctions. Et les policiers du SRPJ enquêtent toujours pour savoir qui a piraté l'ordinateur de Christine de Veyrac.

Jean-Luc Moudenc n'a pas répondu à nos sollicitations.


"




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