Elections municipales 2014 - Marne

[vincent]

Sur les prochaines élections municipales, nous mettons à disposition un index des discussions.

Vous pourriez aussi être intéressés par :
- la carte des maires avant les élections de mars 2014
- le mode de scrutin des élections municipales
- le nombre de conseillers municipaux par commune

[ploumploum]

A Châlons-en-Champagne, une liste FN devait être présente. Elle sera menée pas Pascal Erre, secrétaire départemental du parti.
http://www.lhebdoduvendredi.com/article/10307/&page=13
En 2008, la liste FN, menée alors par Edith Erre (la femme de Pascal Erre) avait rassemblé 6,53 % des suffrages.

Lors des législatives 2007, elle avait rassemblé 4,81 % des voix.
En 2012, son score a été de 14,03 %

[Jean-Philippe]

Dans cette même ville, plus petite capitale régionale de France, le conseiller général de Châlons II et conseiller municipal d'opposition Rudy Namur a annoncé mardi soir qu'il serait candidat aux primaires afin de conduire la liste PS (source).
Élu depuis 2011 au conseil général, faisant basculer un canton historiquement à droite, il avait été candidat aux législatives, réunissant 54,48% dans la ville face à Benoist Apparu (soit 9 pts de plus que le candidat PS de 2007).

[October Ends]

A Épernay, c'est Sébastien Durançois (39 ans, chef d'entreprise) qui mènera la liste Front National. Il est probable que sa liste soit en capacité de se maintenir au deuxième tour : la liste FN avait fait 6,94 % en 2008, 20,56 % (canton 1) et 22,06 % (canton 2) aux cantonales, 19,94 % à la présidentielle, 11,92 % aux législatives.

Dans l'article de l'Hebdo du Vendredi, le secrétaire départemental du FN (Pascal Erre) dit :

Nous aurons des listes dans tous les chefs-lieux de canton et des candidats dans un maximum de communes rurales, comme à Pierry.

Je veux bien que le FN soit fort dans le département, mais le parti me semble bien optimiste ! D'abord, il y a des chefs-lieux de cantons qui n'ont qu'à peine 250 habitants (Sompuis, Ville-sur-Tourbe etc.). Les autres sont aussi, en général, de taille modeste. Il cite pour les autres communes rurales Pierry (pas vraiment rurale, en banlieue d'Épernay), mais il sera difficile pour le FN de réunir le nombre de candidats nécessaires dans un village de 1200...

[pierrot]

A Chalon-en-Champagne, le conseiller régional Gérard Berthiot, candidat malheureux en 2001 et 2008 a finalement annoncé sa participation à la "primaire" interne au PS (réservée aux adhérents) qui aura lieu le 10 octobre. Il affrontera le jeune conseiller général Rudy Namur, 33 ans.
Source
En décembre 2012, les deux hommes étaient déjà au cœur d'une polémique au sujet de la la présidence du groupe socialiste au sein du conseil municipal => voir ici

[October Ends]

Sur Châlons, Frédérique Schulthess (UDI) semble vouloir constituer une liste, peut-être pour faire pression et figurer en bonne place sur celle de Benoist Apparu (UMP). Hervé Morin souhaiterait qu'il n'y a qu'une liste. Rudy Namur paraît être en meilleure position pour rependre la ville que Gérard Berthiot. D'ailleurs, en 2008, une liste de gauche dissidente s'était maintenue au second tour face à ce dernier et Bruno Bourg-Broc. Le FN de Pascal Erre a « bouclé sa liste » (20 % à la présidentielle, 14 % aux législatives). Les communistes locaux semblent privilégier l'alliance avec le PS, et comptent être présents sur les listes de gauches ou citoyennes dans tous les villages de l'agglomération. En triangulaire, Châlons pourrait tomber à gauche.

Sur Épernay, je ne crois pas que Franck Leroy (UDI) soit menacé, malgré son score moyen aux législatives (23,20 %), devant l'UMP mais derrière EELV. L'UMP et le Modem devraient repartir avec. Il est modéré, encore jeune, le quartier de Bernon a beaucoup changé sous son dernier mandat etc. Il est néanmoins critiqué pour ne s'intéresser qu'à l'Avenue de Champagne. Marc Lefèvre devrait mener à nouveau la liste socialiste, rappelons son score de 15 % aux cantonales de 2011 (dans la partie la plus à gauche de la ville). Les communistes seront peut-être tentés de partir en solo ; depuis 2008, ils sont plutôt en froid avec Lefèvre (son union avec une liste DVD avait chassé pour la première fois les communistes du conseil municipal). Je ne sais pas si l'ancienne liste Jabour, divers droite qui a fusionné avec le PS en 2008, compte se représenter mais il semble impossible qu'elle fusionne un jour avec celle du maire sortant. Le FN de Sébastien Durançois pourrait se maintenir (20 % à la présidentielle), sans pour autant faire tomber Leroy. Selon l'Hebdo du Vendredi : « Pour Epernay, on en arrive à se demander s’il y aura un second tour, et si la liste PS ou une liste de gauche unie sera déjà devant la liste FN au premier tour. » Ça semble un peu exagérer pour le duel gauche/FN.. Enfin, une liste "Epernay… Enfin !" émerge, avec des petits patrons, je ne sais pas s'ils réussiront à boucler la liste.

Sur Vitry-le-François, Franck Rivière est tête de liste FN (en 2008, il l'était sur Épernay et Pascal Erre l'était sur Vitry, tandis qu'Edith Erre l'était sur Châlons : suis-je clair ?). Sinon, Charles de Courson mène les négociations entre UDI et UMP, mais n'y sera pas candidat. On a peu d'informations sur les intentions de l'ancien maire UMP Michel Biard (2001-2008). Mais reprendre cette ville, perdue au premier tour en 2008, risque d'être difficile pour la droite avec un FN entre 15,6 % (législatives) et 25 % (présidentielle). D'autant plus que la droite est souvent divisée ici (municipales 2008, cantonales 2011).

Sur Menou, Olivier Aimont compte se représenter aux municipales. Il mène une liste apolitique (mais classée DVD d'après le site du Figaro en 2008). Il avait été élu conseiller général en 2011 face à la droite et avec le soutien de la gauche, avec qui il siège au conseil général (son canton devrait être noyer dans les campagnes de droite au prochain redécoupage). La gauche, qui n'avait pas de liste en 2008, aurait tout intérêt à la soutenir dès le premier tour, mais est-ce dans son intérêt à lui (au vu de la popularité de la gauche au pouvoir) ? Le maire sortant Bertrand Courot (UDI) a réalisé 24,60 % aux législatives, mais n'arrivait que troisième. Apparemment, il aurait eu des conflits avec des membres de sa majorité pro-Apparu (là et là). Va-t-on vers une liste de droite dissidente ? Je serais étonné car l'UMP soutient Courot. L'élection est plutôt ouverte, mais le « rapprochement » d'Aimont avec la gauche pourrait lui couter dans cette ville aujourd'hui à droite.

[pierrot]

Les choses se sont précisées à Châlons-en-Champagne depuis les derniers message ci-dessus :
- Rudy Namur a devancé Gérard Berthiot lors du vote interne au PS (source). Il a depuis reçu le soutien du PRG et conclu un accord avec l'association "Personnalités civiles et socialistes" d'Alain Goze. Les négociations semblent bien avancées avec EELV et sont toujours en cours mais plus difficiles avec le PCF qui n'exclut pas de partir seul avec une liste 100% communsite.
- Benoist Apparu et Frédérique Schulthess ont annoncé une liste commune UMP/UDI (source)
- Pascal Erre (FN) a annoncé dès septembre avoir bouclé sa liste, mais peu de noms sont sortis pour le moment : Patrick Dehec, Dominique Louis, Eddine Zeghida....

[pierrot]

A Châlons, Rudy Namur a annoncé ce week-end sur Facebook et son blog le vote des militants communistes en faveur d'une liste d'union de la gauche dès le premier tour. Il devrait donc conduire une large liste PS-PRG-EELV-PCF et PC&S : "une première depuis...1989!".

[Caroline]

En plus des trois listes FN-RBM déjà évoquées il y a trois autres têtes de liste investies :

Fagnières : Thierry Besson.
Fère-Champenoise : Jean-Luc Lefèvre.
Reims : Roger Paris.
http://www.lunion.presse.fr/autres-actu ... 0b0n133324

[pierrot]

A Châlons, Rudy Namur a annoncé ce week-end sur Facebook et son blog le vote des militants communistes en faveur d'une liste d'union de la gauche dès le premier tour. Il devrait donc conduire une large liste PS-PRG-EELV-PCF et PC&S : "une première depuis...1989!".

A droite également,le rassemblement se poursuit.
Le MoDem qui localement était en rupture de longue date avec le système Bruno Bourg-Broc et de ce fait présentait un tropisme vers le PS, a choisi cette fois de rejoindre l'alliance UMP-UDI menée par Benoist Apparu et Frédérique Schulthess. Le rapprochement national Bayrou-Borloo et le "renouvellement de la gouvernance" (entendez la passage de relais d'une partie de de l'équipe Bourg-Broc) ont permis ce rapprochement.
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