Les Hauts de Seine sont un exemple significatif des municipales 2014 pour le Modem comme le montre
Le Parisien aujourd'hui même :
Le titre est tout à fait caractéristique de la situation dans ce qui fût la 2ème fédération du parti, et a été une place forte du centrisme .
Les sections sont déchirées entre l'accord national avec l'UDI et, par voie de conséquence, avec l'UMP et l'examen des situations locales. Assez souvent, une partie, parfois majoritaire, des conseillers sortants et des membres des sections figureront sur des listes concurrentes (et non plus seulement complémentaires)
Les cas de figure sont multiples :
-listes autonomes comme à Asnières (mais voir au 2ème tour quel sera le choix de la liste soutenue par le Modem), Puteaux (clairement anti-UMP), Nanterre, Ville d'Avray
-figuration sur des listes peu classables (Boulogne sur la liste du dissident UMP)
-listes en union avec le PS (acquise largement à Vanves, Bourg la Reine, Clamart, Courbevoie, Issy-les-Moulineaux), même si une minorité avec le logo officiel est derrière l'UDI ou l'UMP;
-parfois, on trouve des colistiers de 2008 figurant sur 3 listes , comme à Chaville (UMP, PS, AGIR-EELV); sur 2 listes à Meudon, Sèvres
Un point plus précis pourra être fait au moment de la clôture des listes, mais, on peut dire dès maintenant comme le souligne Le Parisien, que "les centristes font le grand écart ".
De là à dire comme R.Rochefort "Nous aurons d'ailleurs plus d'élus locaux après ces municipales qu'avant", c'est osé, même si cela s'avèrera peut être vrai statistiquement. D'autant que les 2èmes tour ne feront qu'aggraver le "grand écart".
On imagine mal que la centaine d'élus Modem du 92 (pour autant que "Dieu puisse reconnaitre les siens") se retrouve sur des lignes voisines.