Sur
Châlons, Frédérique Schulthess (UDI) semble vouloir constituer une liste, peut-être pour faire pression et figurer en bonne place sur celle de Benoist Apparu (UMP). Hervé Morin
souhaiterait qu'il n'y a qu'une liste. Rudy Namur paraît être en meilleure position pour rependre la ville que Gérard Berthiot. D'ailleurs, en 2008, une liste de gauche dissidente s'était maintenue au second tour face à ce dernier et Bruno Bourg-Broc. Le FN de Pascal Erre a «
bouclé sa liste » (20 % à la présidentielle, 14 % aux législatives). Les communistes locaux
semblent privilégier l'alliance avec le PS, et comptent être présents sur les listes de gauches ou citoyennes dans tous les villages de l'agglomération. En triangulaire, Châlons pourrait tomber à gauche.
Sur
Épernay, je ne crois pas que Franck Leroy (UDI) soit menacé, malgré son score moyen aux législatives (23,20 %), devant l'UMP mais derrière EELV. L'UMP et le Modem devraient repartir avec. Il est modéré, encore jeune, le quartier de Bernon a beaucoup changé sous son dernier mandat etc. Il est néanmoins critiqué pour ne s'intéresser qu'à l'Avenue de Champagne. Marc Lefèvre devrait mener à nouveau la liste socialiste, rappelons son score de 15 % aux cantonales de 2011 (dans la partie la plus à gauche de la ville). Les communistes seront peut-être tentés de partir en solo ; depuis 2008, ils sont plutôt en froid avec Lefèvre (son union avec une liste DVD avait chassé pour la première fois les communistes du conseil municipal). Je ne sais pas si l'ancienne liste Jabour, divers droite qui a fusionné avec le PS en 2008, compte se représenter mais il semble impossible qu'elle fusionne un jour avec celle du maire sortant. Le FN de Sébastien Durançois pourrait se maintenir (20 % à la présidentielle), sans pour autant faire tomber Leroy. Selon l'Hebdo du Vendredi : «
Pour Epernay, on en arrive à se demander s’il y aura un second tour, et si la liste PS ou une liste de gauche unie sera déjà devant la liste FN au premier tour. » Ça semble un peu exagérer pour le duel gauche/FN.. Enfin, une liste
"Epernay… Enfin !" émerge, avec des petits patrons, je ne sais pas s'ils réussiront à boucler la liste.
Sur
Vitry-le-François, Franck Rivière est tête de liste FN (en 2008, il l'était sur Épernay et Pascal Erre l'était sur Vitry, tandis qu'Edith Erre l'était sur Châlons : suis-je clair ?). Sinon, Charles de Courson mène les négociations entre UDI et UMP, mais n'y sera pas candidat. On a peu d'informations sur les intentions de l'ancien maire UMP Michel Biard (2001-2008). Mais reprendre cette ville, perdue au premier tour en 2008, risque d'être difficile pour la droite avec un FN entre 15,6 % (législatives) et 25 % (présidentielle). D'autant plus que la droite est souvent divisée ici (municipales 2008, cantonales 2011).
Sur
Menou, Olivier Aimont compte se représenter aux municipales. Il mène une liste apolitique (
mais classée DVD d'après le site du Figaro en 2008). Il avait été élu conseiller général en 2011 face à la droite et avec le soutien de la gauche, avec qui il siège au conseil général (son canton devrait être noyer dans les campagnes de droite au prochain redécoupage). La gauche, qui n'avait pas de liste en 2008, aurait tout intérêt à la soutenir dès le premier tour, mais est-ce dans son intérêt à lui (au vu de la popularité de la gauche au pouvoir) ? Le maire sortant Bertrand Courot (UDI) a réalisé 24,60 % aux législatives, mais n'arrivait que troisième. Apparemment, il aurait eu des conflits avec des membres de sa majorité pro-Apparu (
là et
là ). Va-t-on vers une liste de droite dissidente ? Je serais étonné car l'UMP soutient Courot. L'élection est plutôt ouverte, mais le « rapprochement » d'Aimont avec la gauche pourrait lui couter dans cette ville aujourd'hui à droite.