Pour se renflouer, l’UMP ne peut même plus compter sur la vente de son siège, dans le XVe arrondissement de Paris : elle en a déjà cédé le contrôle à ses banques, selon des documents examinés par Rue89. Une cession provisoire, mais qui deviendra définitive si le parti ne rembourse pas 55 millions d’euros d’ici 2017. L’UMP finira-t-elle le quinquennat à la rue ?
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Le parti a été trop confiant. D’autant qu’il était déjà lourdement endetté : selon les derniers comptes disponibles, en 2011, les dettes de l’UMP approchaient 44 millions d’euros, et les emprunts en cours lui avaient coûté près de 670 000 euros en remboursements et intérêts.
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L’accord signé par Jean-François Copé et les banques, le 6 août dernier, est un acte de nantissement. Le principe ? Pour garantir un prêt, l’emprunteur cède un bien ou des titres – ici, le capital de la SCI 238 Vaugirard – à son créancier. Il en redevient propriétaire s’il rembourse le prêt à l’échéance prévue.
Si elle veut garder son QG, l’UMP a donc un peu plus de quatre ans pour rembourser 55 millions d’euros, sans compter les intérêts.
Eco92 a écrit:Le détail exact http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=3847487AA3556705D457A7596A10EE88.tpdjo04v_2?cidTexte=JORFTEXT000027466677&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id
Les plus gros changements ont été indiqué, il est intéressant aussi de se pencher sur les partis obtenant l'aide publique.
Pour mémoire en 2009 :
- UMP : 33 452 186€
- PS : 23 212 398€
- Modem : 3 745 114€
- PCF : 3 680 094€
- Les Verts : 1 838 695€
- FN : 1 838 651€
- LCR : 897 133€
- LO : 366 180€
- CPNT : 359 730€
- Démocratie & République (322 707€
- MEI : 123 733€
- SEGA : solidarité, écologie, gauche alternative : 168 232€
- Le Trèfle- les nouveaux écologistes - hommes-nature-animaux : 163 609€
En 2012 :
- Parti socialiste : 11 121 431,29 €
- Union pour un mouvement populaire : 6 757 161,03 €
- Front national : 5 460 388,32 €
- Europe Écologie - Les Verts : 2 314 549,84 €
- Parti communiste français : 2 139 965,85 €
- Union des radicaux, centristes, indépendants et démocrates (URCID) : 1 045 391,76 €
- Parti radical de gauche : 558 107,33 €
- Nouveau Centre : 576 763,36 €
- Le Centre pour la France : 557 087,54 €
- Forces de gauche : 574 501,98 €
- Debout la République : 228 936,54 €
- La France en action (Alliance écologiste indépendante) : 157 510,51 €
- Le Trèfle - Les nouveaux écologistes : 102 133,65 €
Ces chiffres ne concernent que la métropole.
On note des changements notables : les micro-partis écologistes MEI et SEGA disparaissent, le Trèfle réussi à garder l'aide publique (même si elle diminue nettemet) quand l'AEI de Governatori rentre dans le jeu. On note d'ailleurs qu'il se déclare "La France en action - AEI", rappelons que l'AEI était l'alliance de trois partis (La France en action, MEI et Génération écologie) et qu'aujourd'hui ces deux derniers ont quitté l'alliance décidément bien solitaire (même s'il y a des dizaines de micro-partis inexistants qui soutiennent l'AEI).
Debout le République obtient cette fois-ci l'aide publique, preuve sans doute d'un certain ancrage de NDA dans les paysage, malgré des scores toujours modestes. Du côté de la droite anti-européenne CPNT disparait de l'aide publique, sans surprise vu la chute du parti depuis 2007.
Forces de gauche (la frange hors-PCF du Front de gauche) obtient aussi l'aide publique, je serai curieux de voir comment ils vont se répartir les sous, sans doute à la proportionnelle des scores obtenus par chaque morceaux du FDG ? En tous cas ça promet de joyeux moments de bonheur. L'autre enseignement majeur de cette liste est que LO et le NPA n'ont pas obtenu l'aide publique, cela promet des jours difficiles aux camarades.
Enfin je m'amuse de voir que l'URCID - qui regroupait des radicaux et centristes en vue de la fondation d'un groupe puis d'un grand parti - et le Nouveau Centre ont chacun le droit à un financement alors qu'ils font tous deux partis de l'UDI, en même temps c'est une confédération de parti et il aurai fallu redistribuer, au moins c'est simple pour le NC.
Il y a sans doute des infos croquignolles à glaner dans les déclarations outre-mer mais je laisse quelqu'un d'autre s'en charger.
Philippe Goujon a donc décidé de prendre les choses en main. «Malgré une contribution individuelle de trois euros, nous ne sommes pas en mesure de couvrir la totalité de la dépense nonobstant le coût réduit de cette élection. C'est la raison pour laquelle, en votre qualité d'adhérent UMP de Paris, nous sollicitons votre soutien par un don, donnant droit à une réduction d'impôt de 66%», écrit le député-maire du XVe arrondissement dans un courrier adressé aux adhérents parisiens. Au pied de celui-ci, un bordereau de souscription propose de donner à partir de 20 euros et jusqu'à 7500 selon le plafond fixé par la loi.
Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel a jugé que "c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de campagne de M. Sarkozy" le 19 décembre 2012. Il a déclaré que le montant des dépenses électorales du candidat UMP "excéd(ait) de 466.118 euros, soit 2,1%, le plafond autorisé".
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