de SALVAT » Lun 4 Mar 2013 17:12
Sur les 17 villes de 3500 habitants et plus que compte la Manche, seules trois d'entre elles avaient basculé, en 2008, mais en sens inversés :
Valognes avait été reprise par la droite sur le PCF comme St Pair/mer sur le PS tandis que Granville abandonnait le camp de la droite pour les radicaux de gauche et divers gauche.
Vue de loin, la Manche avait voté à contre sens de la tendance nationale alors observée.
Depuis, Valognes a accordé des majorités solides au PS (cantonales, législatives)...58% et 57% qui peuvent laisser penser que la bataille municipale de 2014 pourrait déboucher sur une victoire du PS.
Saint Pair semblerait "consolidée" à droite, à , l'aune de ces mêmes résultats et confortés aux présidentielles
Quant à Granville, elle a voté à droite assez largement aux cantonales, de façon plus étriquée, 19 voix, aux législatives.
Si le maire actuel PRG se représente, il devrait être réélu : à défaut, on retrouverait une configuration du type cantonale 2008 où un candidat centriste l'emporta largement 53% à la fois sur un candidat DVG et sur un candidat UMP...
Pontorson devrait garder son orientation DVG si son maire sortant se représentait : par contre, un basculement serait fort envisageable tant la distorsion est grande entre scrutin municipal et autres scrutins traduisant un vote personnel plus que politique.
St Lô, Coutances, La Glacerie, Carentan, Querqueville, pourraient, par contre, passer à gauche : la poussée à gauche lors des législatives a été considérable et a accéléré une inclination vers ce côté de l'échiquier qui apparaît, désormais, irrésistible
Bricquebec et Villedieu les Poeles sont partagées et semblent déstabilisées dans leur tradition électorale.
Cherbours (où est le temps de la mandature du Dr HEBERT, UDT, il est vrai ?), Equeurdreville et Tourlaville sont devenues des places fortes du PS... inamovibles.
Donc bien des changements en perspective au niveau des villes mais la double victoire des candidats PS Bernard Cazeneuve et Stéphane Travert comme l'affaiblissement de Philippe Gosselin UMP laissent présager pas mal de modifications au niveau de communes moyennes entre 1000 et 3500 habitants : la campagne municipale ne se déroulera pas dans un climat assoupi.
Bertrand SALVAT