Aujourd'hui, les électeurs monégasques sont appelés, de 8 à 19 h, à renouveler leur parlement monocaméral (24 membres).
Seize conseillers sont élus par simple classement individuel du nombre de suffrages recueillis, et les huit conseillers restants selon un mode proportionnel de liste.
En mars 2011, le parti majoritaire
L'Union pour la Principauté (UP) s'est divisé, à cause de tensions avec la présidente du parti Anne Poyard-Vatrican (
source).
10 élus, menés par Jean-François Robillon, président du Conseil national depuis janvier 2010 (il a succédé à Stéphane Valleri, nommé ministre, qui le dirigeait depuis les
élections de 2003 où Monaco avait connu pour la 1e fois l'alternance) ont donc quitté l'UP qui ne conserve que 2 élus et ont fondé un nouveau parti :
l'Union des Monégasques.
Les autres groupes représentés sont le parti d'opposition Rassemblement et Enjeux (3 élus, mais 40,49% aux
élections de 2008), l'Union Nationale pour l'Avenir de Monaco (dans la coalition victorieuse (52,2%) en février 2008 avec 3 élus). Restent 3 élus sans étiquette.
Deux chefs de file se présentent :
_ Jean-François Robillon (cardiologue de 50 ans), élu depuis 2003 et président du conseil national sortant, tête de liste de Union monégasque (en 2008, il a obtenu le plus de suffrages)
_ Laurent Nouvion, 44 ans, élu sortant d'opposition, chef de file de Horizon Monaco (membre de l'UP de 2004 à 2006 avant de créer son propre parti Valeurs & Enjeux, en octobre 2006, élu avec 3 voix d'avance en 2008). Il est allié à ses rivaux de l'UP pour contrer l'UDM (
source).