Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a fait part jeudi de sa "détermination" et de celle du Parti socialiste à se "battre" pour que la réforme du non-cumul des mandats s'applique dès les élections municipales de 2014.
Le député PS de Paris Christophe Caresche s'est inscrit en faux, aujourd'hui, contre l'argument sur la nécessité de réviser la Constitution pour instaurer le non-cumul des mandats, soutenant que "rien ne fait obstacle" à ce changement "dès 2014", contrairement aux dires du président de l'Assemblée, Claude Bartolone.
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"Il est vrai que, dans cette hypothèse, les députés élus en 2012 seront condamnés à rester à l'Assemblée nationale jusqu'à la fin de la mandature. Il y a des situations moins enviables..." conclut le député.
Or, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, en charge de ce dossier, s'il a confirmé qu'"il y aura une loi qui interdira le cumul des mandats", rappelant l'"engagement" de François Hollande, en a prévu l'application "fin 2016 ou début 2017".
Constitution Française. a écrit:
ARTICLE 25.
Une loi organique fixe la durée des pouvoirs de chaque assemblée, le nombre de ses membres, leur indemnité, les conditions d'éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités.
Elle fixe également les conditions dans lesquelles sont élues les personnes appelées à assurer, en cas de vacance du siège, le remplacement des députés ou des sénateurs jusqu'au renouvellement général ou partiel de l'assemblée à laquelle ils appartenaient ou leur remplacement temporaire en cas d'acceptation par eux de fonctions gouvernementales.
Le gouvernement attendait l'avis du Conseil d'Etat pour finaliser son projet de loi sur la limitation du cumul des mandats. Il l'a. Selon les informations du Monde, confirmées de source gouvernementale, la haute juridiction administrative, réunie jeudi 21 février en assemblée plénière, recommande que les règles de non-cumul prennent effet à échéance des mandats parlementaires en cours, soit en juin 2017 pour les députés et septembre 2017 pour les sénateurs.
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Deux arguments ont plaidé pour cette option. Un argument de fait : les précédentes lois limitant le cumul des mandats prévoyaient que les élus en situation d'incompatibilité à la date de publication de la loi pouvaient continuer d'exercer les mandats qu'ils détenaient jusqu'au terme de celui prenant fin le premier. Un argument de droit, qui sous-tendait les législations antérieures: au nom du principe de non-rétroactivité et de non-remise en cause du mandat acquis.
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