Valgaudemar : qui succédera à Robert Blache ?
Il y aura au moins trois candidats dans un mois tout juste lors de la cantonale partielle de Saint-Firmin, organisée à la suite du décès du conseiller général Robert Blache.
Daniel Alluis sera le candidat de la majorité départementale présidée par Jean-Yves Dusserre. Maire de Saint-Maurice-en-Valgaudemar depuis 1989 et président de la communauté de communes du Valgaudemar depuis les dernières municipales, cet homme de 61 ans indique qu’il n’est pas encarté dans un parti.
Un prétendant à droite
« Dans nos cantons et nos communes, on n’a pas besoin de faire de la politique, mais il faut se mobiliser pour la vie et la survie de nos villages. Cela dit, je soutiens tout à fait Jean-Yves Dusserre. » Daniel Alluis aura pour suppléante Françoise Mary, adjointe à Aspres-les-Corps.
Face à lui, un candidat s’est déclaré. Il s’agit de Marc Zecconi, qui se définit comme « un homme de gauche ». Médecin depuis 34 ans dans le canton, il s’était déjà présenté en 1998 aux élections cantonales à Saint-Firmin. Il avait réuni 46 % des voix au second tour face à Robert Blache, dont c’était la première élection.
Marc Zecconi sera soutenu par le Parti socialiste et probablement par le Parti radical de gauche. Europe Ecologie doit se réunir dans les prochains jours pour définir sa stratégie.
Deux candidats à gauche
Marc Zecconi devrait se ranger sous la bannière du groupe des Démocrates et Républicains, qui englobe l’actuelle opposition départementale. Il aura pour suppléante Anne Vincent, élue maire de La Chapelle-en-Valgaudémar en 2008 et qui avait démissionné six mois après son élection, au vu de la situation de la commune.
Enfin, un troisième candidat s’est déclaré. Il s’agit de Jérôme Bellon, militant mutualiste et syndicaliste de 38 ans, originaire de La Chapelle-en-Valgaudemar. Il sera soutenu a minima par le front de gauche (PCF et parti de gauche).
Jean-Claude Eyraud, conseiller municipal d’opposition à Gap et leader du mouvement Gauche citoyenne, ne sera pas candidat à Saint-Firmin. « J’ai été sollicité et j’ai pris des contacts. Mais je préfère me consacrer à Gap », indique-t-il.
Élu pour trois mois
Le conseiller général élu le mois prochain ne fera qu’une brève apparition sur la scène politique départementale. Son fauteuil sera remis en jeu dès mars 2011, ce qui lui aura laissé la possibilité de participer à une seule séance, celle du budget au mois de décembre.
L’enjeu reste cependant important pour la droite comme pour la gauche départementale. Le conseiller général élu en novembre devrait partir sur une bonne dynamique pour le mois de mars. Or, la courte avance en nombre de sièges de l’actuelle majorité (15 contre 13 à la gauche et un indépendant) induit une attention soutenue et un enjeu départemental pour chacun des camps lors de cette partielle.
par la rédaction du DL le 21/10/2010 à 05:03
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2010/10/20/valgaudemar-qui-succedera-a-robert-blache
Trois candidats en lice pour un poste de conseiller général
Jérôme Bellon (Front de gauche)
1 / 4
Daniel Alluis (UMP)
2 / 4
Marc Zecconi (PS et PRG)
3 / 4
(Photo Fabrice ANTERION)
4 / 4
La liste des candidats à la cantonale partielle de Saint-Firmin, provoquée par le récent décès de Robert Blache, est définitive, puisque les candidats avaient jusqu’à hier soir pour se manifester. Sans surprise, les candidats seront au nombre de trois : Daniel Alluis, Jérôme Bellon et Marc Zecconi.
Daniel Alluis, actuel maire de Saint-Maurice-en-Valgaudemar et président de la communauté de communes du Valgaudemar, représentera la majorité départementale de Jean-Yves Dusserre. Il aura comme suppléante Françoise Mary, adjointe à Aspres-les-Corps.
Jérôme Bellon, militant mutualiste et syndicaliste de 38 ans, originaire de la Chapelle-en-Valgaudemar, est soutenu par le front de gauche (PCF, PG et GU). Il bénéficie en outre du soutien de la Fase (Fédération pour une alternative sociale et écologique) et du NPA (nouveau parti anticapitaliste). Il aura comme suppléante Maryse Giuglaris, professeur de musique à la retraite.
Marc Zecconi, médecin de 34 ans, est quant à lui soutenu par le Parti socialiste et le Parti radical de gauche. Il s’était déjà présenté en 1998 aux élections cantonales à Saint-Firmin et avait réuni 46 % des voix au second tour face à Robert Blache. Il aura comme suppléante Anne Vincent, ancien maire démissionnaire de la Chapelle-en-Valgaudemar.
Les électeurs sont convoqués le dimanche 21 novembre pour élire leur nouveau conseiller général. Le second tour éventuel aura lieu le 28 novembre. La campagne sera ouverte le 8 novembre à 0 heure et se terminera le 20 novembre à minuit.
le 04/11/2010 à 05:00
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2010/11/04/trois-candidats-en-lice-pour-un-poste-de-conseiller-general
Trois candidats pour un fauteuil. Et trois profils bien différents. Les habitants du Valgaudemar auront le choix les 21 et 28 novembre prochains pour désigner le successeur de Robert Blache, décédé le 29 septembre dernier.
Les élus de la vallée assistent depuis quelques jours au grand démarrage de la campagne. Et aucun ne se hasarde ouvertement aux pronostics.
« Difficile de dire ce que ça va donner. Dans nos vallées, les gens votent beaucoup selon la personnalité des candidats » indique Christian Aigon, maire intérimaire de Saint-Firmin.
« Les gens pensent que c’est idiot d’organiser cette élection, en sachant qu’il faudra revoter cinq mois plus tard. Est-ce que ça va jouer sur l’abstention ? Ce n’est pas impossible » considère Jean-Claude Catelan, maire de La Chapelle-en-Valgaudémar.
Tout aussi incertains sur l’issue du vote, les trois prétendants fourbissent leurs armes.
Depuis sa petite mairie de Saint-Maurice-en-Valgodemard, conquise en 1989, Daniel Alluis a gravi progressivement les échelons de la politique locale. Vice-président de la communauté de communes du Valgaudemar, il en a pris les commandes en 2008 après le retrait de Roger Barban. Et il souhaite désormais conquérir le siège de conseiller général.
S’il insiste sur sa volonté de ne pas politiser le débat cantonal, Daniel Alluis ne fait pas mystère de son attachement à rejoindre la majorité divers droite-UMP de Jean-Yves Dusserre, voisin de canton puisqu’il est conseiller général de Saint-Bonnet.
Dans ses discours comme sur ses affiches, il situe aussi sa candidature “dans la continuité de Robert Blache dont j’étais très proche”.
À Saint-Firmin, celui sera probablement son principal adversaire court de son cabinet médical aux rendez-vous avec les électeurs. Marc Zecconi, médecin de campagne et de montagne, n’est pas élu local. Et il compte incarner un nouveau souffle pour le canton.
Le médecin s’affiche sans complexe comme « un homme de gauche ». « Je préfère dire ce que je suis et ne pas être élu que le contraire » indique-t-il.
Marc Zecconi, soutenu par le PS et le PRG, est confiant dans ses chances de remporter le canton. Il compte sur sa proximité avec les habitants, due à son métier, pour emporter leur adhésion.
Le troisième candidat, Jérôme Bellon, est un militant de gauche assumé et revendiqué. Soutenu par l’ensemble des forces à la gauche du parti socialiste, il entend peser sur l’élection et sur les choix futurs.
S’il n’a pas conclu d’accord de désistement réciproque en cas de second tour avec Marc Zecconi, il ne fait aucun mystère de son souhait : « faire battre la droite ».
Or, cette cantonale partielle, perdue au cœur de l’automne, revêt une importance cruciale pour la future majorité départementale. Elle a valeur de test avant le renouvellement de mars prochain. Et dans le contexte serré en nombre de sièges entre la gauche et la droite, chaque fauteuil conquis est un pas de plus vers la majorité au conseil général.
Ce n’est pas sans raison si elle mobilise les dirigeants politiques régionaux et départementaux.
Jérôme Bellon va faire venir le patron des élus communistes du conseil régional Jean-Marc Coppola. Daniel Alluis organise quatre réunions publiques où interviendra le président du conseil général Jean-Yves Dusserre.
Marc Zecconi, lui, a obtenu la venue du député PRG Joël Giraud qui participe à deux réunions, et devrait selon le candidat, partager la vedette lors de l’ultime rendez-vous avec Marie-Noëlle Battistel, députée socialiste de la circonscription voisine dans l’Isère.
Le canton, s’accordent les trois candidats, penche de plus en plus à gauche pour les élections très politiques (législatives et régionales). Pour les scrutins plus locaux, la proximité est le maître-mot. Les trois candidats n’ont plus que quelques jours pour démontrer qu’ils sont les plus à même de l’incarner.
Marc Zecconi (PS-PRG) arrive en tête du premier tour
Marc Zecconi (PS-PRG) arrive en tête du premier tour de l'élection cantonale qui s'est tenue ce dimanche. Il obtient 43,61 % des voix et devance ainsi Daniel Alluis (Majorité départementale) qui reçoit 41, 33 % des suffrages et Jérôme Bellon (Front de Gauche), avec 15,06%.
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