Municipales 2014 - annonces et rumeurs de candidatures

[spinto]

Dans un entretien à la Dépêche du Midi, Jean-Vincent Placé donne l'ambition (pour le moment du moins) d'EELV pour les prochaines municipales : constituer des listes d'autonomes dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants et dans les capitales régionales (Poitiers, Chalons en Champagne et Ajaccio en plus des précédentes).

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... louse.html

[Jean-Philippe]

A Orléans, des primaires internes au PS départageront le 14 mars (et le 15 mars s'il y a un second tour) les trois candidats à l'investiture : Corinne Leveleux-Teixeira (né en 1966, conseillère d'opposition et conseillère régionale), Michel Brard (né en 1958, conseillère d'opposition et conseiller général d'Orléans Saint-Marceau depuis 2008), et Bernard Arlot (le moins connu, présent en fin de liste en 2008, membre de la section du centre de la ville).
Source

En bisbille avec les communistes qui tiennent Vénissieux depuis 75 ans, le PS local mené par Lotfi Ben Khelifa est prêt à se présenter contre le PC en 2014. Reste à convaincre Gérard Collomb....

Exclue de la majorité municipale de Bron en 2011 par la maire PS de la commune Annie Guillemot pour ne pas avoir voté le budget de la Ville suite à plusieurs désaccords politiques, Elisabeth Brissy-Queyranne a décidé de prendre sa revanche. L'épouse du président PS du Conseil régional sera candidate aux municipales de 2014 à Bron contre la maire sortante.

Source

[Jean-Philippe]

La campagne des élections municipales de 2014 démarre à Saint-Mandé par une dissension au sein de la majorité de droite. Claire Pallière, la première adjointe (UMP) du maire (UMP) Patrick Beaudouin, annonce sa candidature[...]

Source (article payant)

En 2008, le maire sortant avait été réélu au 1e tour avec 64,51% sans concurrence à droite.

Enfin, voici un article sur la situation à Toulouse.
EELV devrait présenter une liste autonome, contrairement à 2008.
Le FN ne devrait pas, comme en 1995 (6,87 %), atteindre la barre des 10%. Comme l'élection ne se fera pas au 1e tour, il n'aura pas d'élus (contrairement à 1995).
Notons que le problème du cumul des mandats se posera surtout à droite avec le député Moudenc et la députée européenne UDI de Veyrac.

A Poissy, Karl Olive, conseiller général UMP, tentera de reprendre la ville au PS après le succès de 2008 : ses affiches étaient déjà sur les panneaux pour les voeux début janvier.

A Nîmes, la candidature de l'ex député UDI Yvan Lachaud, adjoint sortant, estime que l'équipe municipale sortante arrive « à la fin d’un cycle », après avoir rappelé en octobre que « Jean-Paul Fournier s’est engagé à faire deux mandats, pas plus. »
Ses axes de campagne sont entre autres la baisse des impôts locaux, le développement de l'université, le doublement de la police municipale (source).
Toute division de la droite peut être fatale dans une ville où le FN sera probablement présent au second tour comme en 1995. En 2001, la division de l'extrême droite (9,54 % pour le FN et 5,85 % pour le MNR) l'avait éliminé, ce qui avait facilité le basculement à droite de la ville. En 2008, il avait atteint les 7% au 1e tour (moins qu'en 1989).

Gérard Vignoble, le maire UDI (NC) de Wasquehal (Nord) depuis 1977 et qui a quitté le PS pour l'UDF en 1988 pour pouvoir être candidat (et député), est candidat à un nouveau mandat alors qu'il aura 69 ans en 2014 (source : article payant).

Idem pour le maire PS du Quesnoy (et ex sénateur) Paul Raoult, alors qu'il aura 70 ans en 2014. Il est élu depuis 1989, sauf une parenthèse de 2001 à 2008 où la mairie est restée dans les mains du PS (qui dirige la ville depuis 1953, avec une inconnue pour la période de 1977 à 1989) (source).

[Jean-Philippe]

A Nogent sur Marne, environ 32000 habitants, la candidature du maire sortant (depuis 2001) Jacques J. P. Martin (72 ans en 2014) est très probable, même s'il pourrait céder son siège en cours de mandat. Il est également conseiller général UMP depuis 1988 (et président de l'Union des Conseillers Généraux de France depuis 2008 et président du syndicat Paris Métropole depuis 2010).
En 2008, il avait été réélu dans une triangulaire avec 46%, contre 33 % pour Marie-Anne Montchamp (disparue du paysage politique local depuis 2012 et soutenue au 2e tour par l'ex maire Estelle Debaecker (13.04%) qui elle est toujours présente et qui ne s'interdit rien pour 2014) et 20% pour la liste de gauche.
Karine Renouil (Nouveau Centre, UDI), adjointe aux finances, devrait repartir avec lui.
Mais au 1e tour, il pourrait y avoir une liste menée par Claude Slobodansky (Parti radical, UDI), président de l’association des commerçants nogentais et compagnon de Catherine Matruchot, l’adjointe au commerce. Il a demandé l'investiture.

_ Face à lui, Michel Gilles (ex NC), élu d'opposition sur la liste Montchamp et désormais à la tête d'un parti politique local indépendant, Nogent Démocratie. En 2011, il a réalisé 7,8 % aux cantonales.
_ Elu dans la majorité suite à une alliance de second tour avec le maire en 2008, Marc Arazi, tête de liste Nogent c’est maintenant (5.72% au premier tour de 2008), est définitivement sorti de la majorité début 2010. En 2011, il a réalisé 7,3 % aux cantonales et 2,17% dans la commune aux législatives en 2012.

_ Tête de liste PS en 2008, William Geib a été président du groupe PS au sein du conseil municipal pendant toute la mandature et est aussi désormais secrétaire de la section locale.

_ Amina Yelles (PG), tête de liste Exprime gauche (qui rassemblait divers gauche, PCF et Verts) en 2008 (6.13%), elle a réalisé 5,7 % aux cantonales et était suppléante du maire PCF de Champigny Dominique Adenot aux législatives (5,01% dans la commune).
_ Annie Lahmer (EELV), ancienne conseillère d’opposition, ne sera candidate que si aucun accord est trouvé à gauche. Aux cantonales, elle a réalisé 13,6%.
_ David Jourdan (Modem) aura probablement du mal à faire une liste autonome. Il était 13e sur la liste centriste en 2008 (9,12%) menée par Laurent Dupuis (ce dernier est dans l'expectative pour l'instant).
_ Le FN ne devrait pas présenter de liste, n'ayant obtenu que 7,30% aux législatives.

La ville restera à droite et probablement au 2e tour.
http://www.nogent-citoyen.com/nogent-sur-marne-en-route-pour-les-municipales-2014-25/01/2013.html

A Nice, Jacques Peyrat, 81 ans, a annoncé qu'il se représenterait aux élections municipales sur une liste qui pourrait rallier RPF, identitaires et souverainistes, mais sans l'appui du FN. Il précise qu'il ne sera pas forcément tête de liste.

M. Peyrat a lancé sa candidature quelques jours à peine après avoir été relaxé par la cour d'appel d'Aix-en-Provence dans une affaire d'emplois fictifs présumés qui lui était imputée par la municipalité actuelle. (source)

S'il atteint 5%, ce sera déjà pas mal.

[Nico]

A Morsang-sur-Orge, Marianne Duranton (UDI), conseillère générale du canton de Longjumeau et maire-adjointe de Villemoisson-sur-Orge ira défier Marjolaine Rauze (PCF).
http://ow.ly/i/1q6Xz

[Républicain67]

L'Hôpital (Moselle): il y aura une liste Front national, comme sûrement dans d'autres villes du Bassin houiller lorrain.

[ploumploum]

En Seine-Saint-Denis :

- au Blanc-Mesnil, Edwin Legris (Alliance Centriste-UDI) se présente. Candidat aux dernières législatives, il n'avait rassemblé que 181 suffrages sur la ville.
http://www.politiquemania.com/legislatives-2012-commune-seine-saint-denis-93007.html

- à Villepinte : Fabrice Scagni (AC-IDI) se présente. Déjà candidat aux cantonales de 2011 et aux législatives 2012 où il n'avait rassemblé que 115 suffrages sur la ville.
http://www.politiquemania.com/legislatives-2012-commune-seine-saint-denis-93078.html

- à Noisy-le-Grand, c'est Marylise Martins (UDI), ancienne responsable du Modem 93, qui se présente.

(Source : article papier du Parisien.)

Ces candidatures ne devraient normalement pas allées jusqu'au bout car les investitures officielles ne devraient pas être accordées par le parti de Borloo. Les listes d'union de la droite sont privilégiées.

[Républicain67]

A Mulhouse (Haut-Rhin), Jean Rottner (UMP), maire sortant est candidat à sa propre succession. Jean-Marie Bockel (Gauche moderne), sénateur du Haut-Rhin et Président de Mulhouse Alsace Agglomération sera un de ses colistiers.

[ploumploum]

A Strasbourg, François Loos, président de l'UDI du Bas-Rhin et soutenu par l'association "Faire bouger Strasbourg", créée par des proches, annoncera sa candidature dans le mois de janvier.

Fabienne Keller, également jointe par France 3 Alsace, ne fait pas mystère sur un éventuel engagement dans la nouvelle bataille de Strasbourg. L'ancien maire, d'ores et déjà omni-présente sur les tous les dossiers strasbourgeois, ne souhaite pas encore divulguer son calendrier. Ce sera fait au courant de l'année.

Robert Grosmann lui observe, mais je ne le voit pas se présenter en tête de liste car son heure politique est passée.

http://alsace.france3.fr/2013/01/04/municipales-francois-loos-udi-se-lance-dans-la-bataille-de-strasbourg-174505.html

On s'oriente donc vers une primaire à droite, sauf si Keller et Loos se partage les rôles comme elle et Grosmann l'avaient fait en 2001.

François Loos a bien annoncé sa candidature à la mairie de Strasbourg :

François Loos, ministre sous la présidence Chirac, ancien député de Wissembourg puis de Haguenau (8e et 9e circonscriptions), vice-président du conseil régional, ancien président du Parti radical, est passé ce matin du statut de probable candidat à la mairie de Strasbourg, à celui du candidat en pré-campagne : « Je suis candidat aux municipales à Strasbourg »
[...]

« Il n’y a aura pas de primaire, puis que nous sommes des centristes », ont d’ores et déjà annoncé Anne Schumann, conseillère municipale du groupe UMP-UDI et Pascale Jurdant-Pfeiffer, conseillère générale de Strasbourg Neuhof-Stockfeld-Port-du-Rhin. Quant à François Loos, il « n’exclu(t) pas deux listes » en 2014. Mais a prévenu le tout nouveau candidat : « Je serai amené à faire des propositions à l’UMP. Nous avons un calendrier. Ceci est une étape. »

http://www.dna.fr/actualite/2013/01/26/l-annonce-de-la-candidature-de-francois-loos-a-suivre-sur-www-dna-fr

[Jean-Philippe]

A Bergerac, gauche et droite devraient être divisées, puisque l'ex maire villepiniste Daniel Garrigue, battu en 2008, entend mener une liste ouverte, probablement concurrente de celle de l'UMP qui pourrait être menée par Christophe Rousseau, médecin et élu d'opposition. A gauche, la dissidente PS des législatives Béatrice Patrie pourrait faire de même (elle avait déclaré avoir cette intention après sa défaite en juin).
http://www.sudouest.fr/2013/01/26/je-conduis-une-liste-d-union-946858-710.php

Dans le Médoc, voici un article qui fait le point sur les intentions des maires.

A Montpellier, un ticket Mandroux (maire sortante)/Jean-Pierre Moure (président de Montpellier Agglomération) est de plus en plus évoqué, assurant le statu quo et évitant une guerre interne potentiellement destructrice à gauche comme ça aurait pu être le cas en 2010 (la région était restée à gauche). Philippe Saurel, candidat PS à la mairie, ne serait pas opposé à ce scénario (dès lors qu'il succéderait à Mandroux en cours de mandat après quelques années comme 1e adjoint). Ce dernier pourrait toutefois finir président du conseil général en 2015 (voire 2014 si Vézinhet retourne au Sénat malgré son âge), laissant la mairie à Patrick Vignal, nouveau député (source).

A Nice, les opposants de droite d'Estrosi semblent prêts à la faire chuter sans trop se montrer pour l'instant. Le nom d'Olivier Bettati (UMP), adjoint et conseiller général (canton 8), pro Copé, est cité comme candidat dissident possible. En janvier 1994, il avait battu Estrosi qui voulait reprendre son canton alors qu'il venait de démissionner pour cause de cumul (mais son élection comme député venait d'être invalidée). Il pourrait rallier des opposants comme Peyrat dont la liste ne devrait pouvoir se maintenir, voire des électeurs de gauche si son éventuelle liste a une chance de battre Estrosi (source).
EELV et le FN seront, probablement pour le second, potentiellement pour le 1e, en position de se maintenir au 2e tour.

A Bruges, dans l'agglomération bordelaise, la droite, menée par l'UDI Arnaud Derumaux (actuel conseiller d'opposition à Eysines), semble se préparer à reprendre cette ville qui a basculé à gauche (à cause de sa division) dans une élection partielle en 2010 (source).