Relique a écrit:Désolé, petite mal compréhension: le PD n'est pas, pour moi, la gauche. Ils sont centristes, peut-être un peu de centre-gauche.
"Il serait illogique et dans un sens moralement contestable que le 'Professore' entre dans la course face à la principale force politique qui l'a soutenu dans ses efforts de réforme", a déclaré Massimo D'Alema, ancien chef du gouvernement [...].
Pier Luigi Bersani a déclaré hier qu'il ferait appel à Mario Monti immédiatement après l'élection, mais qu'il serait mieux que le respecté professeur d'économie n'entre pas dans la campagne.
Fabien a écrit:Si Monti se lance dans la course, il apparaît clairement comme un homme de centre-droit (ce qui est évident au vu de son parcours et de sa politique!). Pour le PD qui l'a soutenu et se veut au centre-gauche, forcément, cela fait un peu désordre... Mieux vaut pour eux entretenir le mythe d'un Monti "apolitique" ou "technicien"!
En se présentant, jeudi 13 décembre, dans le grand salon de l'Académie royale de Bruxelles pour la réunion du Parti populaire européen (PPE), alors que Silvio Berlusconi y assistait également, il a infligé une nouvelle leçon de tactique à son opposant (ou à son soutien, ça dépend des jours).
[...] Isolé, le Cavaliere faisait la gueule. Bien que les interventions de chirurgie plastique qu'il a subies (nez et yeux) lui aient quasiment ôté toute expression, ça se voyait. Il a compris assez vite qu'il avait perdu la partie que les primaires du PPE (organisées à l’applaudimètre comme dans les vielles émissions de variété de Guy Lux) avaient désigné Mario Monti. Venu à Bruxelles pour grappiller quelques appuis çà et là dans sa nouvelle course chaotique vers le pouvoir, il n'a eu droit qu'à une poignée de main du Hongrois Viktor Orban, dont il se serait peut être bien passé.
Une semaine après l'annonce par le magnat de 76 ans qu'il compte de nouveau postuler à la présidence du Conseil, plusieurs dirigeants de sa formation Peuple de la Liberté (PDL) ont invité M. Monti à être le "fédérateur du centre droit", lors d'un congrès à Rome.
Le maire de Rome, Gianni Alemanno organisateur de cette réunion, a souligné que "l'objectif est de préserver l'unité du centre droit pour empêcher la gauche de gagner" les législatives de février. Selon lui, Mario Monti "est la personne indiquée" pour éviter un éclatement du PDL et fixer "un programme et des indications claires".
[...]
Dans un autre congrès organisé par les jeunes de l'aile droite du PDL, leur chef de file Giorgia Meloni a expliqué dimanche qu'elle ne voulait ni de Monti ni de Berlusconi comme candidat Premier ministre.
"Nous voulons un autre centre droit. Monti ne fait pas partie de notre horizon et une nouvelle candidature de Berlusconi serait une erreur", a-t-elle lancé. Elle a été candidate aux primaires au sein du PDL, avant que Berlusconi ne se lance dans sa sixième campagne électorale en 18 ans, ce qui a, de facto, provoqué l'annulation de ce vote.
Pour Silvio Berlusconi, engagé dans une course contre le temps (qui le rattrape malgré ses liftings et la jeunesse de sa fiancée) et contre les sondages (remonter les 20 points qui séparent son parti, le PLD, de la gauche), la bataille de la télévision est primordiale. Sa stratégie est simplissime : multiplier les apparitions dans toutes les émissions et grappiller point par point son handicap. Il prévoit de se rendre dans les talk-shows des animateurs qui lui sont en apparence hostiles et se dit même favorable à un report des élections en mars après avoir tout fait pour les provoquer ! Tout est bon pour se placer favorablement avant que l'égalité du temps de parole ne s'impose à tous les candidats quarante-cinq jours avant la date des élections.
Il giudizio sul Governo Monti non lo devo dare io, ma bisogna guardare i fatti oggettivi: i risultati di questo governo tecnico sono soltanto negativi". Così Silvio Berlusconi intervistato da Studio Aperto su Italia1. "Il Governo - ha proseguito - non ha fatto nessuna delle riforme importanti e indispensabili per il Paese". "Il comportamento di questo Governo - ha concluso - ha portato dei disastri. Non c'è nulla da salvare di un governo che è stato glorificato dalla stampa inginocchiata di fronte a questi tecnici".
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