Pour la date du scrutin, voici ce qu'écrit Le Figaro :
À quelle date prévoir ces élections? Fin février ou début mars, le 10 mars au plus tard, selon l'hypothèse la plus probable. Avec une dissolution du Parlement entre le 15 et le 20 janvier, au retour des fêtes de fin d'année. Début avril, comme l'espèrent certains, pour coïncider avec la fin de la législature: cela paraît peu probable. Plus tôt? Cela serait incompatible avec un agenda parlementaire imposant l'adoption, avant la fin de l'année, de la loi de finances et d'une loi fiscale en cours de discussion.
Et voici les conséquences d'une dissolution anticipée en ce qui concerne les lois en cours d'examen :
Nombreux sont les textes que le Parlement risque de ne pouvoir ratifier en cas de dissolution anticipée comme ceux sur la réduction du nombre de provinces, la reprise du travail dans l'aciérie Ilva de Tarente ou encore l'équilibre budgétaire. Dans le peu de temps qui reste à la législature, le PDL met le gouvernement en demeure d'approuver une réglementation sur les écoutes téléphoniques et une loi imposant la responsabilité civile des magistrats. Une demande impossible à remplir, bien entendu. Quant à la réforme électorale dont le Parlement discute depuis plus d'un an, elle risque tout simplement de passer à la trappe. Ce qui imposera de voter à nouveau avec le «Porcellum», le sobriquet donné au code électoral voulu en 2005 par Berlusconi et qui a introduit un système proportionnel de coalition ne satisfaisant personne, sauf sans doute le Cavaliere.
Mario Monti s'est entretenu avec le Président Napolitano. Le palais du Quirinale, siège de la présidence, annonce que le Président du Conseil remettra sa démission après l'adoption du budget.
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